Le ministère de la Santé met en ligne deux nouveaux rapports relatifs aux mesures d’empoussièrement en fibres d’amiante :
- Le rapport de synthèse 2022 des organismes accrédités (dit « Laboratoires ») ;
- La synthèse de l’activité 2018-2021 des organismes accrédités.
Les documents, édités par la Direction générale de la Santé, sont datés de novembre 2023. L’exploitation des données se base sur les rapports d’activité déposés par les laboratoires sur SI-Amiante. En 2022, on recense, au total, 369 460 mesures. La synthèse 2018-2021 recense 1 310 477 mesures, à partir de 500 rapports d’activité. Un tiers des prélèvements réalisés concerne les immeubles d’habitation.
En 2022, 20 % des matériaux et produits ne correspondent pas aux catégories proposées dans le modèle du rapport d’activité préétabli. Il y en a 29 % sur la période 2018-2021. « Ceci s’explique par la grande diversité des matériaux et produits pouvant contenir de l’amiante. »
Les mesures d’empoussièrement les plus représentées sont les mesures environnementales en cours de chantier. Viennent ensuite les mesures dans le cadre de l’état général avant travaux, les mesures de 1e restitution et les mesures de fin de chantier. « Cette répartition est relativement stable d’une année sur l’autre ».
La très grande majorité des mesures d’empoussièrement réalisées ne relèvent aucune fibre d’amiante. Cependant, 2 % à 3 % des mesures rendent compte de concentrations en fibres d’amiante supérieures au seuil réglementaire de 5 f/L. Les matériaux et produits majoritairement présents sont toujours, par ordre décroissant : le ciment, les colles et les vinyles (dalles de sol).
Par ailleurs, le ministère souligne les limites de la synthèse, car la liste des valeurs proposées dans le modèle de rapport annuel a évolué de 2018 à 2021.
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