Ce matin, la FNAIM a organisé une conférence de presse et publié deux communiqués :
- Un bilan du marché immobilier 2023 et des perspectives 2024 ;
- Des propositions au ministre du Logement pour répondre à la crise.
Dans son premier communiqué, la Fédération nationale de l’immobilier constate une chute historique et inédite des prix et des ventes de logements existants. En effet, le volume des transactions aurait baissé de 22 % entre 2022 et 2023, même si l’ampleur du phénomène varie selon les territoires. On peut espérer une stabilisation des taux d’intérêt en 2024, autour de 4 %. Néanmoins, le nombre de ventes devrait continuer à baisser.
Dans le second, la FNAIM déplore d’abord l’absence de ministre du Logement nommé dans le cadre du remaniement ministériel. Elle insiste ensuite sur la diminution du nombre d’annonces locatives, susceptible de s’amplifier avec l’interdiction progressive de louer les passoires thermiques. La Fédération s’inquiète aussi de la multiplication des défaillances d’agences immobilières. D’où sa volonté d’actions fortes :
- imposer un moratoire d’un an sur les normes contraignantes du HCSF ;
- réactiver la portabilité et la transférabilité des prêts ;
- créer le dispositif de vente en l’état futur de rénovation énergétique ;
- créer un dispositif fiscal « Investissez aujourd’hui, défiscalisez demain » ;
- modifier la loi Climat et Résilience pour sécuriser les bailleurs.
Cette modification consisterait à appliquer la décence énergétique aux logements loués à compter du 1er janvier 2025. Autrement dit, les baux tacitement reconduits ou renouvelés échapperaient à l’indiction. La FNAIM rappelle qu’il y a 6,6 millions de passoires thermiques (DPE F et G) et que les travaux d’économies d’énergie coûtent en moyenne 40 000 euros par logement.
Source : #Conjoncture Crise du logement devenue réalité et #Politique – La FNAIM rappelle les priorités au ministre du Logement.
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