Par « Le parc de logements par classe de performance énergétique au 1er janvier 2023 » vient de paraître. Le service des données et études statistiques (SDES) du ministère de la Transition énergétique l’a publié aujourd’hui. Ce document se fonde sur les 105 000 DPE réalisés entre octobre 2022 et mars 2023, après extrapolation à l’ensemble du parc résidentiel. Sur les 30 millions de résidences principales que compte la France, il y aurait :
- 1,8 millions de logements peu énergivores (DPE A et B), 6 % du parc ;
- 4,8 millions de passoires thermiques (DPE F et G), 15,7 % du parc.
L’étiquette C représente 24 %, l’étiquette D 32,9 % et l’étiquette E 21,4 % du parc. Par rapport au 1er janvier 2022, il y a une baisse du nombre de passoires énergétiques de près de 380 000 logements. Sur les 37 millions de logements de l’ensemble du parc – résidences principales, résidences secondaires et logements vacants – il y aurait 6,6 millions de passoires thermiques. En 2022, on évaluait le nombre total de passoires thermiques à 7,1 millions. La baisse serait donc de 7 %.
Par ailleurs, le parc locatif social reste en moyenne moins énergivore que le parc privé, et les maisons plus énergivores que les appartements. Enfin, la quantité de logements classés E, F ou G est la plus faible dans l’arc méditerranéen. À l’inverse, elle est la plus élevée dans le centre et le nord de la France. L’Île-de-France est dans la situation la plus défavorable. En cause, ses logements de petite taille (43 % de biens de moins de 60 m²).
Consultez l’étude : le parc de logements par classe de performance énergétique au 1er janvier 2023, publication du 20 novembre 2023. Vous y trouverez aussi une infographie avec les chiffres clés.
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