« Pour 2024, l’accès au parcours Efficacité doit être conditionné à un diagnostic de performance énergétique (DPE) et celui au parcours Performance à un Accompagnateur Rénov’. Or, si la loi Climat-Résilience de 2021 a prévu la condition liée à l’accompagnateur, de même que son financement parapublic via les certificats d’économie d’énergie (C2E), celle du diagnostic est un ajout réglementaire à la charge des ménages ! » constate M. Daniel Gremillet. Ouvre-t-il ainsi la voie à une aide financière pour la réalisation du DPE avant travaux ?
Le rapporteur signale aussi que « le gouvernement a repoussé aux calendes grecques » le DPE dans les outre-mer. Ce retard exclut les territoires ultramarins du bénéfice de l’essentiel du dispositif MaPrimeRénov’. Or leurs besoins sont colossaux en matière de rénovation énergétique et de confort d’été entre autres. Le sénateur des Vosges propose également un « amendement visant à abonder de 5 millions d’euros les crédits de l’action n°01 Logement, pour mettre en place une aide forfaitaire au traitement de l’amiante dans les logements. ».
Par ailleurs, le Sénat a rejeté les crédits du logement dans la nuit du 1er au 2 décembre 2023. Cette décision a été prise à l’initiative du rapporteur Jean-Baptiste Blanc. En effet, il juge les mesures insuffisantes face à la crise du logement. « Une politique du logement ne peut pas se limiter à une politique de la rénovation », a-t-il notamment déclaré.
quand nous n’aurons plus du tout d’énergie, accessible au plus grand nombre, sauf à des riches, la réflexion de ce rapporteur perdra de son sens