Depuis plusieurs mois déjà, Quotidiag s’intéresse au carnet d’information du logement, car le CIL n’est pas qu’une obligation réglementaire. Il sert à prendre soin de son habitat et à améliorer sa performance énergétique. Or le diagnostiqueur informe de l’état et de la performance énergétique du bien. De plus, les diagnostiqueurs interviennent aux moments-clés où le CIL est obligatoire (construction, rénovation énergétique, mutation). D’où notre intérêt pour Monha. En effet, ce CIL numérique peut être créé par un diagnostiqueur, à travers un nouveau service, et lui ouvrir de nouveaux marchés.
Proposer un service ajouté avec le CIL
C’est au propriétaire d’établir et de mettre à jour le CIL, à la construction ou lors de travaux ayant une incidence significative sur la performance énergétique. C’est aussi à lui de le transmettre à l’acquéreur en cas de mutation. En revanche, des professionnels peuvent proposer leurs services pour renforcer leur relation avec le client particulier et lui permettre de respecter la réglementation du CIL. Les diagnostiqueurs sont particulièrement bien placés pour jouer ce rôle. En effet, ce sont eux qui :
- fournissent des diagnostics obligatoires dans le CIL (DPE, audit énergétique, etc.) ;
- interviennent pour l’attestation RE2020, un projet de rénovation énergétique, une vente ;
- participent toujours plus à la transition énergétique des logements ;
- sont indispensables à la validité de toute transaction immobilière.
Le diagnostiqueur a les compétences pour accompagner le propriétaire du logement dans l’établissement du CIL. En tant que professionnel impartial, il est légitime pour le faire et il propose ainsi un service ajouté à ses clients. D’une part, c’est un moyen pour lui d’établir un lien de proximité et de confiance avec le vendeur, puis l’acquéreur dans la durée. D’autre part, le CIL peut lui permettre de se démarquer de la concurrence. Enfin, cette mission le valorise car le CIL, rattaché au logement, répond aux besoins des occupants.
Investir dans le carnet d’information du logement
À ce jour, l’obligation de réaliser un carnet d’information du logement est relativement méconnue des particuliers. De plus, il y a encore assez peu de logements concernés par le CIL. Cependant, cette situation est amenée à évoluer avec les échéances de la loi Climat et Résilience. Pour atteindre l’objectif de neutralité carbone à l’horizon 2050, il faudra massifier les rénovations globales, c’est-à-dire les travaux ayant une incidence significative sur la performance énergétique des logements.
Comme le DPE et l’audit énergétique réglementaire, le CIL est un levier de la rénovation énergétique. C’est également un outil dont les particuliers ont réellement besoin. Le CIL numérique leur permet de stocker tous les documents relatifs au logement. Il les aide aussi à entretenir leurs équipements et à optimiser les performances de l’habitation. Enfin, avec Monha, le diagnostiqueur peut devenir le prescripteur et l’utilisateur du CIL, en toute transparence.
Le CIL Monha, c’est quoi ?
Monha est le CIL numérique qui a été développé et commercialisé par EDF et Docaposte. Concrètement, les acteurs de la filière de l’immobilier et du bâtiment peuvent :
- proposer Monha aux propriétaires et générer un revenu complémentaire ;
- créer le CIL sur le portail professionnel Monha pour y stocker des documents ;
- permettre aux propriétaires d’avoir un CIL sécurisé conforme à la réglementation ;
- communiquer avec le particulier à travers le carnet numérique.
En quelques clics, le diagnostiqueur peut devenir un ambassadeur du CIL Monha et digitaliser sa relation client. Particuliers et professionnels ont ainsi accès à une solution simple, sécurisée – serveurs en France, solution labellisée coffre-fort numerique, RGPD by design – et réglementaire. L’équipe de Quotidiag pense donc que c’est une opportunité commerciale à saisir pour la filière des diagnostiqueurs.
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