Par Les « nouvelles règles » du DPE ont poussé à la hausse les ventes de passoires thermiques, constatent les Notaires du Grand Paris. Leur communiqué de presse mensuel sur la conjoncture immobilière francilienne, comporte un focus sur les effets du DPE sur les ventes en Île-de-France. L’impact est « majeur et nouveau ». Part de logements énergivores vendus selon l’étiquette DPE :
- Appartements DPE G : 2,7 % en 2021, 7,9% en 2022
- Maisons DPE G : 3,6 % en 2021, 8,5 % en 2022
- Appartements DPE F : 7,5 % en 2021, 11,8 % en 2022
- Maisons DPE F : 10,3 % en 2021, 12,5 % en 2022
À l’inverse, la part des ventes d’appartements classés D a reculé de 42,3 % du total en 2021, 33,9 % en 2022. Quant aux logements classés E, leur proportion s’est consolidée avec +0,7 point. Enfin, la vente des logements économes en énergie (DPE A, B et C) tend à baisser pour les appartements, surtout pour la classe B. Elle n’évolue que très peu pour les maisons.
La progressive interdiction de location des passoires thermiques, la perspective de travaux coûteux et complexes, et la hausse des prix de l’énergie expliqueraient cette situation. Les notaires précisent toutefois que leurs données agrègent des étiquettes issues des DPE d’avant juillet 2021 et des nouveaux DPE. Le phénomène touche aussi davantage le cœur de l’agglomération parisienne que la Grande Couronne.
Pour accéder à ce focus et à la conjoncture immobilière francilienne en février 2023 : Communiqué sur le marché immobilier résidentiel ancien dans le Grand Paris, 27 avril 2023
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