L’ANIL livre le premier volet d’une étude sur la mise en œuvre des politiques locales de l’habitat en faveur de la rénovation énergétique. L’enquête a été administrée, par le réseau ANIL / ADIL, de mai à juillet 2023 sur tout le territoire national. Les 3.000 répondants sont à 79 % des propriétaires occupants dont 45 % de bailleurs et à 20 % des locataires du parc privé et social. Parmi eux :
- 64 % ne connaissent pas l’étiquette énergétique du logement ;
- 36 % la connaissent car ils l’ont découverte à l’achat / vente / location ;
- 15 % habitent une passoire thermique (classe F ou G).
Selon les locataires, le DPE est utile pour réduire les dépenses énergétiques et négocier le loyer avec le bailleur. Pour les propriétaires occupants, c’est un moyen de valoriser le bien. D’après les bailleurs, c’est surtout une contrainte administrative à cause du seuil de décence énergétique. Par ailleurs, les réponses concernant les freins à la mise en œuvre des travaux de rénovation confirment des enquêtes antérieures. Par ordre décroissant :
- coût trop élevé ;
- disponibilité des artisans qualifiés ;
- crainte des arnaques ;
- difficulté à faire voter les travaux en AG de copropriété.
Un bailleur sur deux dit avoir fait des travaux ou projeter de le faire dans sa résidence principale. En revanche, ils sont 59 % à n’en n’avoir fait aucun dans leur patrimoine locatif. Leurs motivations pour engager des travaux ? Du motif prioritaire au moins important :
- en réponse à une demande du locataire ;
- pour des raisons réglementaires ;
- pour le maintien de l’attractivité du patrimoine locatif ;
- par souci de l’entretien du patrimoine.
Enfin, 64 % des répondants qui ont fait des travaux estiment, a postériori, qu’un accompagnement est nécessaire ou indispensable.
Plus d’infos et de détails : Rénovation énergétique : intérêt à agir et adhésion des particuliers.
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