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Vive la France !

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On a l’habitude de râler sur la réglementation et de mettre en exergue ce qui ne va pas. Mais il faut reconnaître que la France est bien en avance. Très tôt, nous avons entrepris d’agir pour avancer dans la transition énergétique, lutter contre l’amiante, sécuriser l’habitat et protéger les populations. On ne peut pas en dire autant des autres pays, y compris parmi les États membres de l’Union européenne. C’est ce qui fait la singularité et la force de nos diagnostics immobiliers.

Réglementation et volonté politique forte

Les États-Unis viennent seulement d’interdire l’amiante chrysotile, 27 ans après la France. En Flandre (Belgique), le diagnostic amiante préalable à la vente n’est obligatoire que depuis le 23 novembre 2022, 20 ans après nous. Selon l’OMS, en mars 2023, seuls 48 % des pays avaient instauré des mesures juridiquement contraignantes pour éliminer la peinture au plomb. Au contraire, nous luttons contre le risque de saturnisme infantile, avec le diagnostic plomb obligatoire, depuis 2006.

Les diagnostics immobiliers français sont des transcriptions de directives européennes. Pour autant, la France s’est montrée beaucoup plus ambitieuse que d’autres États membres. Nous ne sommes pas les seuls à avoir instauré un DPE ou son équivalent européen. Mais nous l’avons fait très tôt. Ensuite, nous avons été parmi les premiers à adosser ce DPE à des obligations de rénovation énergétique réellement contraignantes (loi Climat Résilience).

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Construction d’une filière de diagnostiqueurs

Ailleurs, nombre de diagnostics techniques restent facultatifs. Au contraire, nous agissons pour sécuriser l’habitat, mettre fin à la précarité énergétique, et protéger les acquéreurs de logements. L’home inspector, pâle reflet du diagnostiqueur français dans les pays anglo-saxons, n’a pas forcément une obligation de compétences, d’indépendance et d’impartialité. On peut critiquer notre dispositif de certification, mais il traduit une volonté politique forte. 

Bon an, mal an, c’est toute une filière qualifiée et agile qui est née, avec des méthodes encadrées, des logiciels contrôlés, et des outils innovants. Certes, tout peut encore être amélioré. On peut regretter l’omerta sur l’amiante et l’absence de diagnostic plomb obligatoire dans les crèches et les écoles primaires. On peut militer pour améliorer l’accès à des normes plus en phase avec la réalité. Etc. Malgré tout, nous pouvons aussi nous réjouir de vivre dans un pays où tous ces enjeux sont pris au sérieux. Vive la France!

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1 Commentaire

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  1. L
    Laurent 16 avril 2024 - 14h19

    Alors que les assureurs américains refusaient d’assurer les travailleurs de l’amiante dès les années 1900….la puissance du lobbying.
    Concernant le Pb, la suisse a interdit sa présence dans les canalisations d’eau potable en 1914 contre 1995 en France. Son taux limite basse de recherche dans les peintures est établit 0,5mg/cm2 en Suisse contre le double en France.
    Alors oui c’est sûr on peut trouver pire mais on peut aussi trouver mieux. Concernant la rénovation énergétique ce sont les engagements internationaux qui nous y obligent, sinon BIM!
    Après ce qui est affligeant dans tout ça, c’est qu’aujourd’hui on essaie de protéger les populations de ces matériaux dangereux mais à contrario, chaque individu a en lui des traces plus ou moins importantes, de pesticides, fongicides, insecticides. Nos dirigeants le savent mais ne font pas grand chose (pour pas être trop médisant) voire même accordent des autorisations de renouvellement d’utilisation de certains de ces produits….Sans parler des lanceurs d’alerte qui sont surveillés, parfois empêchés et parfois même jugés. Donc là aussi il faudrait un changement global et non pas des coups qui s’apparentent à des coups d’épée dans l’eau.
    Et puis concernant les écoles, c’est sûr que le plus gros site d’empoisonnement au jeune âge est celui-là.
    Bref, Cecile vous avez raison, restons positifs et continuons de sensibiliser à certains produits dangereux pour la santé.

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Article rédigé par Jérôme, l'ambassadeur de Quotidiag
Ancien délégué syndical, dirigeant et fondateur des sociétés Arobiz et Sogexpert. Baigne depuis plus de 15 ans dans l’univers du diagnostic immobilier.

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