Par Dans sa publication sur le marché des crédits immobiliers au 1er trimestre 2024, l’Observatoire Crédit Logement/CSA analyse les effets du DPE. Quelle est la répartition du parc et du flux selon la note DPE ? Quel est le profil des emprunteurs acquéreurs de passoires thermiques ? Quel est le coût relatif du logement (en années de revenu) selon la classe DPE ? L’arrivée d’un « DPE plus exigeant qu’auparavant » a-t-elle changé la donne ? Quelques données :
- Aucun recul des financements accordés aux passoires thermiques.
- La part d’étiquettes F et G, dans les achats financés par emprunt, augmente,
- la part d’étiquettes A et B, dans ces achats, recule sensiblement.
- Les acquéreurs les plus aisés (5 SMIC) achètent les logements les plus énergivores.
- En moyenne, le coût des logements étiquetés A ou B (en années de revenu) est 11 % au-dessus de la moyenne du marché,
- celui des étiquettes F et G est 4 % sous le marché.
D’abord, la répartition des achats de résidences principales par étiquette DPE, depuis 2021, reste assez comparable à celle du parc de résidences principales occupées depuis 2015. Cette situation s’explique notamment par la chute de la construction neuve.
Ensuite, les ventes de passoires thermiques progressent depuis 2021. Leurs acquéreurs ne sont pas forcément des ménages modestes, car ils peuvent financer les travaux de rénovation. Enfin, les primo-accédants aux revenus moyens achètent des logements anciens chers dans des espaces convoités ou des logements neufs abordables, notamment grâce à un PTZ.
Source : L’Observatoire Crédit Logement/CSA, Le marché des crédits immobiliers 1er trimestre 2024, 16/04/2024.
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