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Le diag immo c’est sexy !

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Rassurez-vous, Quotidiag ne se transforme pas en un site de rencontres. Nous constatons surtout que cette belle profession, qui n’a qu’une vingtaine d’années, n’emballe pas encore assez les jeunes générations. Indépendamment des polémiques autour du DPE, l’image véhiculée par ce noble métier ne correspond pas toujours à la réalité. Selon nous, être diagnostiqueur, c’est sexy, et voici pourquoi.

Comment aimer le métier de diagnostiqueur ?

Le diagnostiqueur exerce un métier réglementaire. Or le mot « réglementation » évoque des obligations, des textes obscurs et des sanctions, rien de très folichon. Le mot « diagnostic » n’est pas très fun non plus. Il est annonciateur d’une affection, d’un problème, y compris dans le domaine du bâtiment. D’ailleurs, certains s’imaginent même que le diagnostiqueur est sadique. À les lire, il serait heureux de découvrir de l’amiante, des anomalies électriques, etc. En prime, son intervention peut altérer un projet immobilier puisqu’elle exerce une influence sur le prix de vente ou la possibilité de louer. Ceci explique en partie pourquoi le grand public ne tombe pas immédiatement amoureux de ce métier. Mais il y a là un certain nombre d’idées reçues assez éloignées de la réalité.

Le diagnostiqueur immobilier sauve des vies

Oui, c’est une profession régie par un ensemble de lois et de règles, mais rappelons que le but de toute réglementation, c’est la protection. Le diagnostic protège le vendeur, l’acquéreur, le locataire, les travailleurs… Le vrai problème, c’est de ne pas savoir qu’il en existe un. Quiconque sait qu’un logement est indécent, qu’un DGI (danger grave imminent) s’annonce, etc., peut choisir en connaissance de cause et agir s’il le désire. Les diagnostics techniques constituent donc une contrainte vitale. En outre, le diagnostiqueur n’est pas spécialement heureux de découvrir des polluants, des parasites, bref d’annoncer une mauvaise nouvelle. Il veut généralement faire son travail le mieux possible comme tout professionnel consciencieux. De plus, sachez que c’est un métier dans lequel on ne s’ennuie jamais.

Le diagnostic immobilier, c’est vraiment sexy

Être diagnostiqueur, c’est aussi avoir la liberté de se mettre à son compte, sans patron. Que l’on soit entrepreneur ou salarié, faire du diag immo permet d’être sur le terrain et de multiplier les contacts humains. Tout cela ne transparaît pas dans un rapport de diagnostic. C’est néanmoins le quotidien d’un technicien. En outre, c’est un métier qui évolue constamment. Souvenez-vous qu’en 2002, le diagnostiqueur n’intervenait que dans le cadre d’une vente pour réaliser deux diagnostics (amiante et termites) voire un métrage Carrez. Maintenant il est indispensable pour la vente, la location, l’avant travaux, dans presque tous les bâtiments. Et ce n’est pas fini, car de nouveaux marchés s’ouvrent à lui. Bientôt, il interviendra aussi hors transaction pour des audits énergétiques incitatifs. Son importance augmente également en copropriété. En résumé, ce métier devrait échapper à la crise.

Engagez-vous dans la filière du diag immo !

Vous hésitez à rejoindre la filière des diagnostiqueurs immobiliers ? Engagez-vous à leurs côtés ! Vous serez très bien accompagné. En effet, il n’est plus nécessaire d’être un ancien professionnel du bâtiment. Aujourd’hui, l’offre de formations est vaste et adaptée à chaque profil. Outre la formation professionnelle classique, il existe maintenant des formations universitaires et des formations en alternance. De plus, c’est un métier qui connaît le plein emploi. Vous pourrez intervenir auprès de particuliers avant location ou vente, mais aussi évoluer vers des missions avec mention. Que vous soyez attiré par le salariat ou par l’indépendance, toutes les conditions sont réunies pour se lancer.

Maintenant, êtes-vous convaincu quant à l’attractivité de ce métier ? Nous l’espérons sincèrement car nous aimerions que cet article suscite des vocations. En effet, il doit y avoir des vocations ! La société a besoin des diagnostiqueurs, ces professionnels d’utilité publique.

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1 Commentaire

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  1. D
    Denis 6 octobre 2023 - 15h55

    Bonjour,

    Ne soyez pas ridicules !
    Une Vocation c’est pour être professeur, prêtre, chanteur d’opéra, chirurgien ! Pas guignol !!!

    Pour m’être fourvoyé dans ce bourbier infâme, je trouve bien heureux que les jeunes ne soient pas attirés vers un métier archi saturé, peuplé de gens incompétents (les organismes de formations sont déplorables et recrutent à tout va des gens qui ne connaissent rien au bâtiment) écrasés de responsabilités (par la réglementation qui fait reposer sur leurs épaules ignorantes des charges qu’ils sont bien incapables de porter), entourés de rapaces aux aguets ( (certificateurs, formations, sociétés de services diverses) qui sont les seuls à gagner de l’argent dans ce jeux de dupe, tout ça avec la complicité gouvernementale qui ne sait que faire pour donner l’impression qu’il agit pour le climat et s’enferre dans un système absolument défaillant et dysfonctionnel.
    Un jour viendra peut-etre -on peut toujours rever- ou tout ce cinéma ridicule sera remplacé par de vrai contrôles fait par de vrais experts, et là on pourra éventuellement parler de vocation mais aujourd’hui, de grâce… pas de trop grands mots pour cette pauvre chose pantelante qu’on appelle le diagnostic immobilier !!! Jeunes, surtout passez votre chemin

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Article rédigé par Jérôme, l'ambassadeur de Quotidiag
Ancien délégué syndical, dirigeant et fondateur des sociétés Arobiz et Sogexpert. Baigne depuis plus de 15 ans dans l’univers du diagnostic immobilier.

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