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DPE du bâti ancien erroné, la faute au diagnostiqueur ?

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Il faut « à court terme faire réaliser les DPE et les audits du bâti ancien par des BET compétents » et non par des diagnostiqueurs. Pourquoi ? Parce que ces derniers saisissent des valeurs par défaut. À cause d’eux « les erreurs irréversibles se généralisent ». Qui a tenu ces propos ? Mme Nathalie Tchang, présidente de Tribu Énergie, le bureau d’étude qui conçoit la méthode de calcul DPE.

L’ANABF, le DPE et la rénovation énergétique

Les propos de Mme Nathalie Tchang ont été recueillis dans le cadre d’une table ronde dédiée à « La place de l’architecte dans la rénovation énergétique ». C’est une synthèse publiée dans Pierre d’Angle, le magazine de l’ANABF (Association nationale des architectes des bâtiments de France). À gauche de l’article, nous pouvons lire une courte présentation de Mme Tchang. On nous informe qu’elle est présidente de Tribu Energie, ingénieure conseil pour la DHUP et membre du CSCEE. En revanche, il n’est fait aucune mention du rôle de Tribu Energie dans la conception du DPE.

C’est pourtant un élément important, sachant que le texte traite de la fiabilité du DPE appliqué au bâti ancien. En effet, Tribu Energie a conçu le moteur de calcul du DPE. On comprend alors pourquoi sa dirigeante défend la méthode de calcul du DPE. Oui, même dans les bâtiments anciens et pour les petites surfaces. D’accord, des améliorations sont toujours possibles, concède-t-elle, mais les erreurs sont surtout imputables au diagnostiqueur. En effet, il n’aurait pas les compétences pour utiliser correctement cet outil hors construction pavillonnaire standardisée.

être un peu thermicien pour maîtriser le DPE

« Le problème vient de la méconnaissance des possibilités du modèle. […] Il faut être un peu thermicien […] Si le DPE de diagnostiqueur fonctionne pour une construction pavillonnaire standardisée, la technicité liée à sa manipulation pourrait expliquer en partie la limite trouvée à l’outil pour le bâti patrimonial ». La présidente de Tribu Energie oppose alors les diagnostiqueurs (incompétents) aux bureaux d’études thermiques (compétents).

D’ailleurs, elle oppose aussi les ODI aux architectes. Ces derniers seraient notamment plus qualifiés pour établir l’audit énergétique réglementaire. « Sauf s’il réalise une formation spécifique, l’audit énergétique n’est pas le métier du diagnostiqueur ». Cette phrase est absurde, car tous les auditeurs ont suivi une formation spécifique. Seule la qualité de la formation peut faire l’objet de discussions. Bref, en tout cas, il faut immédiatement confier le DPE du bâti ancien aux BET. Telle est l’urgence « à court terme ». En revanche, ce n’est qu’à moyen terme qu’il faudra « intégrer les caractéristiques patrimoniales, architecturales et constructives dans le classement A à G de leur performance ».

Réserver les DPE du bâti ancien aux BET

Auparavant, des défenseurs du patrimoine ont voulu revenir à la méthode sur facture pour le bâti ancien, le temps de réformer la méthode 3CL. Ils sont aussi nombreux à avoir proposé la création d’un DPE spécifique adapté à ces bâtiments. En revanche, personne n’avait encore suggéré d’empêcher les diagnostiqueurs de réaliser ces DPE. Le comble, c’est que cette demande soit formulée par la présidente de Tribu Energie. Depuis plus de 15 ans, ce BET développe cet outil et sa méthode de calcul. Les utilisateurs ont toujours été des diagnostiqueurs, formés et certifiés.

Expliquer les faiblesses de la méthode 3CL-DPE par l’incompétence des diagnostiqueurs semble un peu facile, pour ne pas dire malhonnête. Rappelons que la suspension du DPE, en octobre 2021, s’expliquait déjà par les anomalies constatées dans les logements anciens. Les correctifs apportés depuis ne semblent pas suffisants.  D’ailleurs, certaines caractéristiques ne sont pas réellement intégrées dans les logiciels. À titre d’exemple, les enduits chaux-chanvre ne sont pris en compte qu’en tant qu’enduit intérieur. Le diagnostiqueur doit alors se contenter de cocher la case « enduit isolant ». En l’absence de justificatif ou de critère visuel de caractérisation de l’enduit (fibres visibles), celui-ci sera non isolant par défaut.

DPE erroné, diagnostiqueur fautif ?

À propos de données justifiées, l’article ne mentionne absolument pas l’importance des informations fournies par le propriétaire. Le renforcement du dispositif de formation et de certification, visant à améliorer la qualité de réalisation des DPE, n’est pas non plus évoqué. Pourtant, à la date où Mme Tchang a tenu les propos précités, toute la filière attendait fébrilement la publication de l’arrêté du 20 juillet 2023. De plus, s’il est vrai que certains professionnels n’ont pas acquis assez de connaissances en thermique du bâtiment, d’autres sont spécialisés dans ce domaine. Or ils constatent aussi des anomalies lorsque le DPE concerne des biens anciens.

Par ailleurs, qui a autorisé l’utilisation des valeurs par défaut ? Qui a refusé de mettre le budget nécessaire pour concevoir un outil réellement fiable ? Qui est responsable du dispositif de formation et de certification pour la réalisation du DPE ? Jusqu’à preuve du contraire, ce ne sont pas les diagnostiqueurs. Depuis sa création, la méthode 3CL a été développée sous l’égide des pouvoirs publics. Certes, il faut du courage pour s’en prendre à de tels partenaires, surtout quand on dispose d’un bouc émissaire tout trouvé en la personne du diagnostiqueur immobilier.

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23 Commentaires

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  1. E
    emmanuel 14 septembre 2023 - 12h09

    Elle est gentille cette dame…

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    • Cécile, le moteur de Quotidiag 14 septembre 2023 - 21h16

      Elle s’adapte sans doute aussi à son public… Mais est-il besoin d’attaquer les uns pour flatter les autres ? On peut légitimement en douter.

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  2. F
    Frédéric 14 septembre 2023 - 12h19

    merci à Quotidiag pour cet article qui prend la défense des diagnostiqueurs.

    Le calcul du DPE est précis tant qu’on n’utilise pas trop de valeurs par défaut.
    Or les relevés nécessaires au DPE doivent se faire sans démontage ni destruction… et rapidement. (de nombreux clients trépignent dès que le diagnostiqueur reste sur place plus de deux heures… alors qu’il en faut souvent 4 ou 5 pour bien faire le travail).
    Le diagnostiqueur est donc souvent amené à cocher les cases ‘inconnu’, faute de temps ou faute de moyens d’investigation.

    Il serait intéressant d’ajouter un indice de complétude au DPE pour donner une idée de la fiabilité du résultat : un DPE avec trop de données d’entrée inconnues serait alors affiché avec une fiabilité toute relative.

    il serait également intéressant d’ouvrir la voie (au moins pour les biens anciens) à une autre méthode (mettre le logement en chauffe pendant 48H avec mesures de températures intérieures et extérieurs et mesure de la consommation d’énergie de chauffage). nous aurions alors affaire à une vraie mesure qui ne serait plus une estimation calculée sur la base d’un modèle et qui permettrait d’évaluer la justesse du DPE.

    Enfin, il est urgent de comptabiliser la production d’eau chaude sanitaire séparément, surtout pour les logements de petite surface.
    Ce critère fausse la perception de la performance thermique du bien et entraine une confusion entre qualité de l’isolation et performance énergétique.

    La méthode 3CL est trop complexe pour être fiable.
    Dès lors que l’on multiplie les variables d’entrée, on multiplie les sources d’erreurs et donc le risque d’avoir un résultat peu fiable.
    soit on veut un outil simple pour une estimation rapide de la qualité d’un bien (c’était la raison d’être originelle du DPE vs. l’audit), soit on veut une étude détaillée et précise et il faudrait passer au moins une journée complète sur chaque maison…
    on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre…

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    • Cécile, le moteur de Quotidiag 14 septembre 2023 - 12h34

      Merci à vous pour ce commentaire au contenu riche et intéressant.

      Vos remarques sont typiquement celles que nous aurions aimé lire dans cet article de La Pierre d’Angle. Sans nier les erreurs pouvant être commises par les diagnostiqueurs, parler du contexte de la réalisation des DPE et des limites de la méthode 3CL aurait été bienvenu.

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    • B
      BO 18 septembre 2023 - 8h37

      Merci Frederic pour votre commentaire et vos explications sensées, enfin du concret.
      Merci à Quotidiag pour cet article. Les diagnostiqueurs appliquent la méthode qui nous donnent plusieurs choix possibles et donc des résultats différents alors qu’ils ne devraient que peu varier, quand plusieurs variables différent on obtient des lettres différentes ce qui rend notre profession peu crédible, et on passe pour des rigolos voire escroc, et jusque là personne pour nous défendre.
      Merci aux autres personnes pour lancer le débat, il n y a que comme ça que nous pourrons faire avancer les choses, en espérant que nos réflexions soient lues et examinées par les concepteurs de méthodes.

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  3. F
    Fabien 14 septembre 2023 - 19h26

    La problématique de l eau chaude sanitaire est réelle, surtout pour les petites surfaces (jusqu’à 50m2).
    pour un f3 de 44m2, en passant d un chauffe eau neuf de 200l à un 100l je suis passé de E à D, car c est juste une division dont le dénominateur est la superficie (et en carrez en plus…). Bref

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    • Cécile, le moteur de Quotidiag 14 septembre 2023 - 21h14

      Oh ! Merci pour ce témoignage. Je ne savais pas que l’ECS posait tant de problèmes…

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    • S
      STEPHANE 12 janvier 2024 - 10h58

      Problématique justement relevé par le dpe car il est logique qu’un ecs trop volumineux engendre une surconsommation! En effet, plus on stocke d’eau chaude plus on a de pertes donc plus de conso…
      il est donc logique que le moteur de calcul tienne compte de ce facteur.
      Pour la justesse des calculs liée aux diverses possibilités du moteur, de mon avis, les polémiques sont soulevées par des diagnostiqueurs ne sachant pas appliquer correctement la méthodologie ou parce que le propriétaire ne fourni pas les mêmes infos entre 2 dpe (reste à l’odi de démontrer qu’il a bien demandé ces infos par un ordre de mission complet, signé, et organisé à l’avance), si on respecte cette méthode, on ne peut que faire un dpe irréprochable. Mais ça prend du temps donc çà a un coût loin d’être au niveau qu’il faudrait pour le couvrir honorablement. Donc ce n’est pas en payant les odi moins chers qu’un chinois qu’on aura du travail de qualité.
      La qualité, ça se paie bon sang !

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  4. C
    Christophe 14 septembre 2023 - 19h42

    Faire intervenir un BET pour le DPE pourquoi pas. Mais est ce que le propriétaire voudra payer 1500€ un seul diagnostic?
    Un DPE c’est 100€ à 200€, comment produire une prestation exhaustive à ce prix?
    Qu’elle aille sur le terrain faire un DPE exhaustif en 1H30 sans aucune information fournie par le donneur d’ordre et sans sondage/démontage (c’est notre quotidien). j’attend le résultat!!
    Trop drôle les bureaucrates.

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    • Cécile, le moteur de Quotidiag 14 septembre 2023 - 21h12

      C’est en partie pour cette raison qu’il est facile de proposer cette solution : elle est irréalisable de toute façon. Vraisemblablement, aucun BET ne tient à se lancer dans la réalisation des DPE à ce prix-là et dans ce contexte. De toute façon, ils ne sont pas assez nombreux pour accompagner les transactions immobilières et ils ne peuvent pas gérer les autres obligations du DDT.

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  5. R
    Reda 15 septembre 2023 - 12h11

    Bonjour,
    c’est très intéressant en tout cas d’ouvrir le débat. Qu’en est il du diagnostic pour les pavillon en meulière dont beaucoup ont été construits au début du 20 siècle ?

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  6. J
    Jean-Michel 15 septembre 2023 - 13h46

    Le calcul du DPE dans le sud est indulgent car la température hivernale est clémente. Mais l’isolation joue en été aussi pour éviter le recours à la climatisation. J’ai vu à
    Antibes un appartement, sous toit en béton, murs en béton, fenêtres abominables , orienté nord , classé C et sud !! Le diagnostiqueur se dit protégé par son statut ! Les architectes devraient exercer le suivi des travaux, avoir une formation scientifique plutôt qu artistique.

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    • Cécile, le moteur de Quotidiag 15 septembre 2023 - 14h02

      En effet, l’isolation est importante pour le confort d’été et elle est d’ailleurs prise en compte dans le DPE.
      Le diagnostiqueur se dit « protégé par son statut » ? Que signifie cette phrase ? Le diagnostiqueur engage sa responsabilité, le DPE est opposable, etc. Si le propriétaire est mécontent, il peut aussi porter réclamation à l’organisme de certification du diagnostiqueur (indiqué en première page du DPE) ou faire appel au médiateur de la consommation dont relève le diagnostiqueur (ce dernier a l’obligation de le communiquer à son client consommateur).
      Le suivi des travaux, qui ne relève pas des compétences d’un diagnostiqueur, est souvent confié à un architecte. C’est la mission « suivi de chantier ».

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  7. D
    David 16 septembre 2023 - 8h25

    j aimerai bien qu elle nous explique la pertinence du « generateur individuel virtuel » en collectif, ou la pauvrete des choix de paroies en pierre, ou l impossibilite de renseigner un systeme hybrid gaz PAC en chauffage individuel, ou effectivement les ballons dont les noms et conso ne correspondent pas auw donnees des fabriquants, etc…

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  8. P
    Pierre 16 septembre 2023 - 11h32

    oui tout ce qui est évoqué est affligeant.
    tant de biais tant d’énergie perdu lol
    je constate qu’il n’y a sans doute pas eu de phase de test objectif pour valider la méthode.
    pour ma part maison de 42 M2 de 2011 bonne ou très bonne pour l’ensemble des critères DPE, tout électrique. en réel de faible consommation…
    pourtant classée E ! c’est ridicule.
    Diagnostiqueur compétent.
    conclusion problème provenant du DPE…
    malheureusement on retrouve toujours les mêmes biais et « erreur » volontaire ? de la part des décideurs ou certains sont lésé et d’autres avantagé et ce bizarrement dans tous les domaines…
    vous avez dit complot ? corruption ?

    Répondre
  9. M
    Mich 19 septembre 2023 - 20h31

    Cécile c’est qui pour commenter et critiquer les diagnostiqueurs immobilier ?
    Nous sommes des milliers à travailler dans les normes et pour quelques personnes qui ne sont pas bien formé, tous devons trinquer ? et bien non les 90% de diagnostiqueurs en France sont très consciencieux n’en déplaise à une certaine élite qui veulent détruire le métier.
    peut-être faut-il voir du côté des créateurs de logiciels les problèmes qui remonte chez eux et qui ne sont jamais résolu, aux lieux de toujours taper sur les diagnostiqueurs.
    voilà Mme ce que moi diagnostiqueurs je peux vous répondre.

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    • Cécile, le moteur de Quotidiag 19 septembre 2023 - 20h40

      C’est Mme Nathalie Tchang qui critique les diagnostiqueurs immobiliers, certainement pas moi Cécile.
      Au contraire, je les défends au fil de mes articles, car vous prêchez une convaincue.
      Dans ce texte, je réponds à Mme Tchang qui juge que c’est la faute aux diagnostiqueurs. J’espère qu’elle lira votre commentaire.

      Répondre
    • C
      CINDIE 21 septembre 2023 - 9h46

      Bonjour,

      En effet je suis d’accord avec vous, le problème selon moi viens pas du diagnostiqueur en lui même, le calcul du logiciel n’est pas assez adapter au différent type de bien comme on le dit souvent pour les petites surface.
      Les bureaux d’étude sont de plus en plus exigeant, c’est très bien ok, mais la formation du diagnostiqueur me semble trop légère en revanche, il faut d’avantage de pratique.
      Nous avons embauché un jeune certifié, il est pour le moment incapable malgré sa bonne volonté d’être seule sur le terrain. Il a obtenu toutes les certifications du premier coup, même DPE et Amiante avec mention. Mais une fois sur le terrain il est perdu. C’est donc à nous de le former. Il faut revoir les formations du diagnostiqueur avec plus de pratique et maitrise de ANALYSE IMMO et LICIEL.
      Après ça on aura des diagnostiqueurs de qualités et on arrêtera sans arrêt de mettre en cause ce métier ou même en dégouter certain.

      Répondre
  10. P
    Pascal 20 septembre 2023 - 20h53

    Vivement que BBS puisse avoir les mains libres pour rectifier ce qui doit l’être

    Répondre
  11. Y
    Yves 21 septembre 2023 - 10h20

    la conceptrice de 3CL tribu énergie, met en place une méthode standardisée, qu’elle prenne en compte alors les spécificités liées à certaines constructions au lieu d’incriminer le diagnostiqueur immobilier, car les bureau thermiciens sont confrontés aux mêmes difficultés que les diagnostiqueurs. C’est une manœuvre d’échappement pour éviter le souci du détail.

    Répondre
  12. S
    STEPHANE 21 septembre 2023 - 12h11

    Je ne comprends pas qu’on puisse remettre en cause la compétence de professionnels pourtant validés par un processus de certification dirigé par la dhup. Cela signifie qu’elle remet en question l’efficacité du système de certification ??? non
    Il n’est pourtant pas difficile de faire respecter une règle, en contrôlant le travail, on doit pouvoir relever des défauts de réalisation donc pouvoir sanctionner les pros incompétents ou irrespectueux des règles, NON ?
    Alors, QUI est le problème ?……………………………………………………

    En tous cas, je note qu’on demande l’avis de blablateurs audités par ce CE RENOVATION ENERGETIQUE du SENAT, quelle est la réelle compétence de ces gens là, pourquoi ne voient on pas de diagnostiqueurs invité à donner son avis ?!?!!!
    Cà me rappelle (étonnement ?) l’organisation en industrie où il y a plus de petits chefs que de travailleurs.
    PAYS DE FUMISTES ET DE BRANLEURS …………

    Répondre
  13. E
    Energy 21 septembre 2023 - 17h46

    Impressionnant

    Répondre

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Article rédigé par Cécile, le moteur de Quotidiag
Diplômée de philosophie, ex-bibliothécaire, prête-plume et rédactrice web, salariée et indépendante. Écrit quotidiennement des textes sur les diagnostics immobiliers depuis 2016.

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