revenir à l'Accueil
Toute l'actualité

Pression réglementaire et valeur verte, l’étude de l’OID

Partager cet article sur

L’étude de l’Observatoire de l’Immobilier Durable (OID) analyse la notion de valeur verte et son évolution sous l’effet de la pression réglementaire.

Étude de l’OID sur la valeur verte dans le secteur du bâtiment

L’OID a réalisé une étude intitulée « Valeur verte : comment la réglementation va faire bouger les lignes ». Cette analyse, fruit d’un travail collaboratif de 2 ans, s’adresse à l’ensemble des acteurs du secteur de l’immobilier. L’objectif est de leur fournir des clés de compréhension tout en les aidant à anticiper les bouleversements à venir.

Valeur verte = DPE, mais pas seulement

Nous rattachons la valeur verte à l’étiquette énergie, et donc au diagnostic de performance énergétique (DPE) des bâtiments. D’après l’Observatoire de l’Immobilier Durable, le concept est plus complexe et intégrera bientôt davantage de paramètres. La pression réglementaire va modifier le loyer facial, le prix de vente, la rapidité à vendre ou louer, etc. En parallèle, les effets du changement climatique, mis en évidence par le dernier rapport du GIEC, vont poser la question de la résilience des bâtiments.

Pression réglementaire, valeur verte et décote brune

L’OID identifie 5 réglementations qui impacteront le marché immobilier, de 2022 à 2034 :
• Loi Énergie Climat : intégration des risques liés au climat et de la biodiversité
• RE2020 : sobriété carbone des logements neufs, prise en compte du confort d’été
• Taxinomie européenne : nouvelles contraintes, dont une obligation de transparence
• Dispositif éco-énergie tertiaire : baisse de la consommation énergétique du secteur
• Loi Climat et Résilience et DPE : intégration de l’échelle carbone dans le classement énergétique, éradication progressive des passoires thermiques

Il existe alors un risque de décote brune. Les actifs qui présentent des risques ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) verront leur valeur diminuer. Le comportement des investisseurs, des locataires, ou des banques avant l’octroi de prêts, va changer. D’après l’OID, nous sommes, en 2022, à l’aube de la transition écologique du marché immobilier.

Partager cet article sur

Commentaires

Commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

.
Article rédigé par Cécile, le moteur de Quotidiag
Diplômée de philosophie, ex-bibliothécaire, prête-plume et rédactrice web, salariée et indépendante. Écrit quotidiennement des textes sur les diagnostics immobiliers depuis 2016.

État des risques : informer du risque de RGA dès la 1e visite ?

Previous article

Vente d’une maison infestée de mérules et vice caché

Next article