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Un précurseur du logiciel de diagnostics

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Séphane Gressani, développeur, œuvre dans l’univers du diag immo depuis plus de 20 ans. Il nous a fait l’honneur de nous accorder sa première interview. Portrait d’un professionnel discret et polyvalent.

Logiciel : DistoTablet
Développé avec : Visual Studio et Microsoft Office
Existe depuis : 1999
Tout a commencé avec le diagnostic Carrez

Stéphane Gressani travaillait dans la société ArpAsoft qui développait et commercialisait des logiciels pour les intervenants du bâtiment. Les solutions logicielles servaient à faire du métré à partir d’un plan papier, d’un plan scanné, etc. Elles facilitaient également la réalisation des devis. D’ailleurs, ces logiciels existent toujours et sont encore utilisés par les entreprises du bâtiment ou encore les économistes de la construction.

« Nous savions donc faire du relevé de quantité, du mesurage… Et puis la loi Carrez est entrée en vigueur. Ceux qui géraient cette mission Carrez le faisaient sur AutoCAD, ça leur prenait un temps fou. Nous avons donc été approchés par des diagnostiqueurs. Ils nous ont demandé si nous pouvions adapter notre mesurage pour faire du relevé Carrez. Tout a démarré comme ça, en 1999. »

À l’origine de DistoTablet

Le logiciel s’appelait déjà DistoTablet pour des raisons assez logiques.

« Disto car pour faire le mesurage, nous avions interfacé les télémètres Leica de la gamme Disto, et Tablet car c’était pour faire du relevé sur le terrain or les premières tablettes arrivaient sur le marché. Nous avons mixé les deux. Le but était de faire du mesurage, sur une tablette, sur le terrain ».

À l’époque, les tablettes se vendaient autour de 2000, 2500 euros. C’était loin d’être grand public. D’une certaine manière, l’idée était donc révolutionnaire. Ensuite, il y a eu le plomb, l’amiante, etc., et la solution logicielle a évolué avec la réglementation.

Arrivée chez Fondis Electronic

La société Fondis Electronic est surtout connu des diagnostiqueurs pour ses machines plomb. L’entreprise a néanmoins acheté ArpAsoft en 2007. Les deux entreprises qui collaboraient déjà pour l’intégration des données des analyseurs plomb, se sont naturellement rapprochées.

« ArpAsoft était alors au sommet sachant que c’est une petite structure. Nous étions 3, au maximum de nos capacités. Je faisais des formations presque tous les jours, et nous développions le soir, le week-end… »

En effet, Stéphane Gressani n’est pas seulement développeur de la solution DistoTablet depuis 1999. Solo aux manettes, il gère tout, y compris recevoir les appels téléphoniques.

« Je m’occupe du service client, du support, du développement et de la partie commerciale et des formations. »

En parallèle, il développe des solutions pour les analyseurs et la gestion interne de la société.

Des moments sueur froide en tant que développeur ?

Il hésite quelques instants et cite l’arrivée de Windows Vista et d’Office 2007 tous deux connus pour leurs nombreux bugs, et également les incertitudes associées aux refontes du DPE.

« Mais généralement, tout s’est bien passé. J’étais épaulé par les diagnostiqueurs, nos clients, qui nous apportaient leurs connaissance métier ».

D’ailleurs, malgré la concurrence, DistoTablet compte toujours, parmi ses utilisateurs, de nombreux diagnostiqueurs de la première heure. C’est peut-être la raison pour laquelle Fondis Electronic, société qui tire surtout sa renommée des détecteurs de plomb, a tenu à maintenir ce logiciel sur le marché.

Des passions ?

Pas vraiment des passions mais des moments de détente au travers du sport (Vtt, tennis de table), de la simulation aérienne et de la musique. Quelle musique au fait ?

« Je suis très ouvert, je peux écouter du classique, du reggae, du rock… Mais si je partais sur une île déserte, j’emporterais un disque de Pink Floyd ou de Led Zeppelin. J’aime aussi passer du temps chez moi à bricoler ou jouer avec ma fille ».

Avant de clore l’entretien, nous lui demandons si ses semaines ne sont pas trop longues, étant donné sa charge de travail au quotidien.

« Les semaines sont plutôt trop courtes. Depuis près 2 ans, je suis au bureau 2 jours par semaine et le reste du temps, je fais du télétravail. Cela me donne de la souplesse pour travailler plus sereinement et ne pas avoir trop de route à faire. C’est un réel confort mais je suis aussi très content de revenir au bureau pour voir mes collègues. Je pense qu’un mix des deux, c’est très bien. »

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Article rédigé par Jérôme, l'ambassadeur de Quotidiag
Ancien délégué syndical, dirigeant et fondateur des sociétés Arobiz et Sogexpert. Baigne depuis plus de 15 ans dans l’univers du diagnostic immobilier.

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