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Urgent : cherche ministre du Logement (H/F)

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L’absence de ministre du Logement, dans le gouvernement d’Élizabeth Borne, sonne comme un affront pour la filière, mais aussi pour les Français. Emmanuelle Wargon, la ministre déléguée sortante, était silencieuse lors de la passation de pouvoirs et aucun titulaire n’a été désigné au cours des heures suivantes. C’est une situation inédite dans la cinquième République.

Déception et colère pour l’ensemble de la filiere

En mars 2022, la FNAIM, l’UNIS et PLURIENCE avaient présenté leur feuille de route, Agenda Logement 2022, pour guider le nouveau gouvernement. 4 priorités y étaient énoncées, dont la création d’un ministère de l’Habitat à la place des ministères du Logement, de la Transition écologique et de la Justice. Finalement, il n’y a ni ministre, ni déléguée, ni secrétaire d’État. La FNAIM, l’UNIS et PLURIENCE viennent de réagir dans un communiqué de presse daté du 23 mai 2022.

Les fédérations et les syndicats de l’immobilier ne sont pas les seuls à s’indigner. La Fédération française des Constructeurs de maisons individuelles (FFC) s’est dit stupéfaite ; le Conseil national de l’Ordre des Architectes (CNOA) se montre également déçu ; la fondation Abbé Pierre, qui avait fustigé la politique du logement, exprime son incompréhension… Absolument personne ne s’est senti entendu.

Oublier le logement, c’est oublier les Français ?

Le premier poste des ménages apparaît pourtant comme un sujet prioritaire en pleine crise du logement et en période d’inflation. Les propriétaires, les locataires, les copropriétés, les promoteurs, tous sont préoccupés et souvent désorientés :

  • Comment payer le loyer ?
  • Peut-on encore obtenir un crédit immobilier ?
  • Comment atteindre les objectifs de rénovation ?
  • Quelles vont être les conséquences de la loi Climat et Résilience ?
  • Quels seront les effets sur le marché immobilier ?
  • Comment allier construction neuve et « zéro artificialisation » ?
  • Les matériaux de construction vont-ils continuer à augmenter ?

Etc. La question du logement est au cœur d’un nœud de défis qui paraît inextricable : pouvoir d’achat, pénurie de logements, précarité énergétique, mal-logement, crise climatique… Dans ce contexte, l’absence de ministère du Logement a une portée hautement symbolique.

en attendant le futur ministèRE du logement

Bien entendu, il y aura un rattrapage après les législatives, comme l’a confirmé l’Élysée. Tout le monde s’en doutait déjà. La ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires aura les problématiques du logement dans son portefeuille (déjà très épais). Ce siège vide révèle simplement l’écart gigantesque entre les attentes, face à des enjeux cruciaux, et leur prise en considération au sommet.

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Article rédigé par Cécile, le moteur de Quotidiag
Diplômée de philosophie, ex-bibliothécaire, prête-plume et rédactrice web, salariée et indépendante. Écrit quotidiennement des textes sur les diagnostics immobiliers depuis 2016.

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