en vous abonnant à Quotidiag
Les chercheurs du SDES et du département des études économiques de l’INSEE livrent une étude innovante, éditée par l’ONRE (Observatoire national de la rénovation énergétique). Elle porte sur les effets de l’isolation thermique des logements sur la consommation réelle d’énergie résidentielle. Les auteurs estiment à 5,4 % la baisse de la consommation globale d’électricité pour les logements chauffés à l’électricité, et à 8,9 % celle du gaz pour les logements chauffés au gaz.
Pourquoi cette étude est-elle innovante ?
D’abord, l’étude publiée la semaine dernière constitue la première évaluation sur données de consommations réelles, en matière de rénovation énergétique des logements, en France. En effet, elle se base sur les données issues de compteurs communicants (Linky, Gazpar). Les logements sont des maisons individuelles ayant bénéficié soit des certificats d’économies d’énergie (CEE), soit de MaPrimeRénov’ (MPR).
Ensuite, elle tient compte des caractéristiques des logements et des ménages, élément crucial pour le ciblage des politiques de rénovation énergétique. En effet, les données sont enrichies d’informations sur les maisons (année de construction, surface, etc.) et sur les occupants (niveau de vie, nombre de personnes vivant dans le logement…).
Enfin, elle utilise les données de consommation pour recalculer une classe de performance énergétique. Les auteurs s’inspirent des étiquettes du DPE, mais à partir de la consommation réelle.
à ses abonnés.
Connectez-vous →



Commentaires