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Taux de sinistralité et diagnostic immobilier, un constat alarmant !

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Le métier de diagnostiqueur ne se déroule pas sans encombre, il repose intrinsèquement sur des bases juridiques (normes, arrêtés, circulaires, lois) dans des domaines concurrentiels et multidisciplinaires tels que l’amiante, le plomb, le gaz, l’électricité, le DPE, le mesurage, entre autres. C’est un domaine en constante évolution qui nécessite une vigilance réglementaire renforcée.

L’ampleur des litiges et le taux de sinistralité sont dévastateurs dans ce secteur.

Et-ce pour plusieurs raisons :

– Nous avons à faire à un métier de reconversion pour la plupart, avec des formations trop courtes (6 semaines). À l’issue du cursus de formation et de certification, le diagnostiqueur n’est pas sachant. Il bénéficie d’une formation condensée où il doit assimiler en un temps record plusieurs textes réglementaires et méthodologies complexes. Autant dire que l’aspect théorique n’a absolument rien à voir avec la pratique. Il n’est pas surprenant que certains diagnostiqueurs, qui se lancent en tant qu’indépendants immédiatement après leur formation, puissent être exposés à des contentieux certains.

– Fraichement certifiés, certains ne bénéficient pas d’une prise en charge adéquate suite au cursus de formation. Il est impératif d’envisager une formation complémentaire de renforcement technique afin que les apprenants puissent se familiariser avec les bases fondamentales. Je pense aux indépendants comme précité qui, juste après leur formation, se lancent en solo et adoptent pour certains de très mauvaises pratiques, pensant bien faire.

– Une des raisons réside dans la quête de profits. Certains employeurs sans conscience enfreignent les normes réglementaires et exigent de leurs employés qu’ils atteignent des objectifs démesurés en négligeant ou en prenant des raccourcis rapides, notamment en ce qui concerne l’analyse des risques, et les respects stricts de la réglementation, afin d’assurer leur rentabilité. Il est évident qu’avec de telles méthodes, le risque de contentieux s’intensifie de façon exponentielle.

  • Ex : assistante qui rédige les rapports à la place du diagnostiqueur. Campagnes de repérage (marché bailleurs) ou le diagnostiqueur est contraint de faire 8 logements pour être rentable et dont les diagnostics sont incomplets et sans protection, parfois.

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1 Commentaire

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  1. A
    Abdessamed 7 avril 2025 - 11h11

    merci à vous

    Répondre

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Article rédigé par Adhel, consultant en diagnostic immobilier
Dirigeant de C2C-CONSULT, membre du GT commission normalisation AFNOR X46D et chroniqueur métier.

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