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Le baromètre ONSE 2025 (Observatoire National de la Sécurité électrique), publié mi-mai, est passé un peu inaperçu. Il a toutefois attiré l’attention de M. Maurey qui a réitéré sa question écrite n°11619 du 9 mai 2024. Il demandait alors au gouvernement d’agir face au manque de sécurité des installations électriques dans les logements. Le sénateur de l’Eure proposait notamment de rendre le diagnostic électrique obligatoire « plus pédagogique » (à l’instar du DPE) et d’améliorer le suivi des données de ce diagnostic.
Sécurité électrique des logements
Chaque année, l’ONSE, fondé par l’Association Promotelec et Consuel, avec le soutien du FASE (fonds d’action pour la sécurité électrique), se base sur l’analyse des diagnostics électriques obligatoires (DEO), par Diagamter, pour dresser un état des lieux de la situation.
En 2025, sur la base de 400 000 diagnostics électriques (320 000 pour la vente, 80 000 en location), il y a au moins une anomalie électrique sur 78,2 % (en Nouvelle Aquitaine) à 87 % (dans le Grand-Est) des installations électriques. En moyenne, 82,6 % des installations de plus de 15 ans comportent au moins une anomalie. Leur ancienneté entraîne des surchauffes, des courts-circuits, des électrisations et des incendies.
Dans le détail, on retrouve les mêmes anomalies électriques fréquentes que dans les précédents baromètres de l’ONSE. Voici le top 3 des anomalies électriques dans les logements construits avant 2009 :
- prise de terre et installation de mise à la terre défectueuse (64 %),
- matériels électriques vétustes ou inadaptés à l’usage (46 %),
- risques de contacts directs avec des éléments sous tension (41 %).
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