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Sarah est la fille de Jean-Jacques Molezun, président de LCP Certification. Petite, Sarah suivait son papa, alors diagnostiqueur. Aujourd’hui, en tant qu’assistante administrative, elle s’occupe de la surveillance durant le cycle de certification des diagnostiqueurs. Intrigués par ce parcours, nous avons eu envie de la rencontrer pour écouter son histoire.
Petite, je voulais être diagnostiqueuse
J’ai littéralement grandi dans le monde du diagnostic. Avec mes petites jambes et ma petite tablette, je reportais, sur le logiciel professionnel, ce que mon papa diagnostiqueur me disait. Le diagnostic immobilier est donc vraiment quelque chose qui me parle.
Mon père, Jean-Jacques Molezun, me proposait de l’accompagner lorsqu’il allait réaliser des diagnostics immobiliers. Mais j’étais aussi en demande. D’ailleurs, je disais que je voulais être « diagnostiqueuse » plus tard.
Changement de parcours à l’adolescence
À l’adolescence, j’ai voulu changer complètement de domaine. Est-ce justement le fait d’avoir grandi dans ce milieu-là ? La transition de l’enfance à l’adolescence ? Je ne sais pas exactement pourquoi j’ai abandonné ce projet ou ce rêve de petite fille. J’ai fait des études dans l’accompagnement, le soin et le service à la personne. Mais finalement, je suis vite revenue aux sources et mon métier actuel me plaît beaucoup.
Poste au sein de LCP-Certification
Après un BTS, je suis en 3e année du Bachelor responsable centre de profits. J’occupe maintenant le poste d’assistance administrative surveillance. Je gère les trois surveillances d’un point de vue administratif : les deux contrôles documentaires et le contrôle sur ouvrage. J’envoie le mail de déclenchement de la phase de première surveillance aux certifiés. Je leur demande les documents et je choisis les rapports. Je transmets les dossiers aux examinateurs documentaires, etc.
Un rôle parfois compliqué
Je suis parfois la personne qui dit au diagnostiqueur : « vous ne travaillerez plus pendant un certain temps parce qu’il faut répondre aux écarts que nous avons constatés ». Je leur indique s’il y a maintien de leur certification, suspension de leur certification, ou maintien sous conditions. La situation est un peu difficile quelquefois, parce que certains professionnels prennent la surveillance de l’activité en grippe.
Mais un métier utile et important
En réalité, nous ne sommes pas là pour sanctionner les opérateurs de diagnostic technique, mais pour les accompagner au mieux. Les diagnostiqueurs certifiés sont livrés à eux-mêmes après le passage des certifications. La surveillance leur montre comment améliorer leur travail. C’est vraiment un accompagnement. Le côté humain est d’ailleurs très important pour la société LCP Certification.
Une évolution naturelle
J’ai vu mon papa être diagnostiqueur, puis formateur et enfin certificateur. Je pense que cette expérience m’a menée, de manière naturelle, à ma situation professionnelle actuelle. J’ai tellement baigné dans ce milieu depuis l’enfance. En revanche, je ne souhaite plus devenir diagnostiqueuse. Je veux simplement travailler dans le centre de certification, au contact des diagnostiqueurs.
Reprendre le flambeau de papa
J’aimerais poursuivre mes études à LCP Certification et peut-être, par la suite, reprendre le flambeau de papa si c’est possible pour moi. Je voudrais faire vivre les valeurs familiales. Aujourd’hui, je me forme sur le domaine administratif et la gestion d’entreprise. Je pense que je complèterai par une formation en diagnostic pour connaître le cœur du métier.
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