La Cour des comptes, saisie par la Présidence de la commission des affaires sociales du Sénat, a enquêté sur la santé respiratoire. L’objectif était d’évaluer l’efficacité des politiques publiques en matière de prévention et de lutte contre la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), l’asthme et le cancer du poumon.
Sa communication s’intitule La santé respiratoire : un enjeu de « santé environnement » insuffisamment pris en considération. La Cour des comptes cite l’exposition à l’amiante parmi les facteurs de risque mais aussi, et à plusieurs reprises, le radon. Elle invite notamment les pouvoirs publics à :
- poursuivre et améliorer la surveillance de la qualité de l’air intérieur ;
- mieux diffuser l’information sur la dégradation de la qualité de l’air ;
- renforcer l’efficacité des parcours de soin ;
- anticiper les conséquences sanitaires du réchauffement climatique ;
- inscrire la santé respiratoire dans une stratégie nationale de santé cohérente avec le plan national santé environnement (PNSE).
Consultez le communiqué de presse du 15 mai 2024 et le rapport sur la santé respiratoire.
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