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Respect aux diagnostiqueurs !

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Le diagnostiqueur possède une polyvalence, une capacité d’adaptation et une somme de connaissances qui forcent le respect. Pourtant, des journalistes aux sénateurs, leurs compétences ne cessent d’être remises en question. Quotidiag souhaite rendre un petit hommage à tous ces professionnels qui sont des experts dans leur domaine.

Être un couteau suisse n’est pas péjoratif

Les diagnostiqueurs sont « par nature des personnes ayant une connaissance moyenne de l’ensemble des sujets qu’on leur demande de traiter, à la manière d’un couteau suisse qui fait beaucoup de choses, mais les fait moyennement ». C’est ainsi que M. Philippe Pelletier, président du Plan Bâtiment durable, désignait la filière lors d’une audition publique sur la rénovation énergétique des bâtiments.

Il opposait le diagnostiqueur au bureau d’étude thermique. Un BET serait, selon lui, plus compétent pour réaliser un DPE. Oui, mais les bureaux d’études thermiques coûtent cher et ils refusent d’intervenir à plus de 30 km de leur siège. Par conséquent, « sauf à inventer une application informatique à la disposition de chacun » (sic), l’État est contraint de faire appel à des diagnostiqueurs. Mais enfin… un peu de respect !

Polyvalence et expertise du diagnostiqueur

Chers diagnostiqueurs, la rédac’ de Quotidiag tient à vous faire part de son admiration parce que vous êtes des spécialistes ! Vous savez distinguer la vermoulure des bois détériorés par les larves d’insectes, identifier un coniophoria ou encore repérer une conduite fibrociment. Vous faites face à des problématiques complexes, telles que la prise en compte ou non d’un cellier dans la surface habitable d’un logement.

Quant au DPE, comme M. Pelletier le reconnaît lui-même, « nous nous trouvons dans la situation (…) d’un outil en mutation, dans lequel des ajustements doivent être effectués ». En prime, la participation du propriétaire ou du syndic est requise. Des documents sont nécessaires pour évaluer au mieux la performance énergétique du bâtiment.

Respect aux diagnostiqueurs immobiliers !

En bref, vous êtes des sachants et votre polyvalence fait votre force quoi qu’en disent les bureaucrates et la presse à scandale. Les critiques viennent souvent d’individus qui seraient incapables de faire votre métier extrêmement réglementé. D’ailleurs, d’une part, les prérequis pour devenir diagnostiqueur augmentent. D’autre part, votre profession doit constamment évoluer avec le tourbillon des arrêtés et des décrets.

Alors, certes, nul ne nie l’existence de pseudo-professionnels qui réalisent tous les diagnostics en une heure à un prix dérisoire. Nous partageons votre tristesse et votre révolte car, précisément, vous méritez bien mieux. Heureusement, vous savez vous entraider et vous fédérer pour faire monter en compétences toute la filière. Alors que s’achève une année parfois difficile pour beaucoup d’entre vous, nous l’affirmons haut et fort : respect, les diagnostiqueurs !

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10 Commentaires

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  1. G
    Grégory 26 décembre 2022 - 12h37

    Ça fait plaisir à lire.
    Merci beaucoup pour cet article 🙂

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  2. L
    Laetitia 26 décembre 2022 - 13h16

    Merci pour ce bilket

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  3. R
    Raphaël 29 décembre 2022 - 11h42

    Merci ! 🙏

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  4. A
    Alexandre de la société EDIAR-DPRO 29 décembre 2022 - 14h51

    Merci !

    Répondre
  5. B
    Bernard 4 janvier 2023 - 12h26

    Bonjour,
    Je comprends que vous essayez de caresser votre auditoire dans le sens du poil, c’est de bonne guerre et ça part d’un bon sentiment …
    Mais franchement, si seulement ce concert de louanges correspondait à la réalité ! Si seulement le couteau suisse avait au moins une lame de bonne ! La vérité est toute autre. 80% des diagnostiqueurs sont des monstres d’incompétence, et ce n’est pas de leur faute, mais celle d’un système totalement défaillant :
    – la « formation » vendue au prix de l’or ne forme absolument pas à un métier, est en général dispensée par des formateurs non professionnels. On y rabache quelques dates et articles de loi. On y apprend rien d’utile pour le travail tel qu’il devrait être fait.
    – le « certification » et les surveillancer sont quasi impossibles a rater, étant donné que les organismes de certification (privés, c’est des entreprises commerciales) vivent de la réussite à l’examen et que les centres de formations veulent des résultats à 99% pour leur propre publicité
    – les débutants sont en général lâchés sur le terrain après une formation minimaliste lorsqu’ils travaillent pour des grands groupes.
    – ceux qui se lancent en solo sont confrontés à des problèmes techniques, et si au début il cherchent parfois à comprendre, ils sont tellement submergé par la quantité de choses à savoir dans 6 ou 7 domaines à la fois qu’ils laissent pisser et se rallie rapidement au comportement général c’est a dire l’a peu près.
    – Le réglementation est prise au fil des évènement et des scandales, sans réfléchir à la cause de tout ce désastre.
    – par dessus tout ça pèse sur la tête des diagnostiqueurs une responsabilité énorme qui peut les envoyer au fond du trou: mais beaucoup n’en sont pas conscients, heureusement (?)

    En résumé des pauvres bougres en général en déshérence professionnelle, à qui on demande l’impossible en termes de compétences.
    Pas la peine de pousser des cris et de se vautrer dans le déni , toute personne honnête et connaissant ce métier sait que je dis simplement la vérité.
    C’est un système que je dénonce, pas les gens qui sont plutot des victimes.

    Bon courage !

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    • Cécile, le moteur de Quotidiag 4 janvier 2023 - 13h52

      Bonjour,
      Nous connaissons notre auditoire. Certains d’entre nous sont en contact avec des diagnostiqueurs immobiliers depuis plus de 15 ans. Cette expérience a forgé nos convictions. La vérité, selon nous, c’est qu’il n’y a pas 80% de « monstres d’incompétence » parmi les diagnostiqueurs. Il y a effectivement des mauvais diagnostiqueurs et des pratiques condamnables. Nous avons, par exemple, pris le risque de froisser notre auditoire lors d’un coup de gueule contre les diagnostics termites et les ERP prorogés à distance. Nous exprimons un avis sincère qui peut parfois déplaire.

      En l’occurrence, cet hommage exprime aussi notre opinion. Il suffit d’assister aux échanges entre diagnostiqueurs, des groupes Facebook aux salons professionnels, pour constater :

      • La part importante de spécialistes de l’amiante, du DPE, des termites, etc. Objectivement, il y a de bonnes lames dans ce couteau suisse !
      • L’entraide pour faire monter en compétences toute la filière.
      • La volonté de bien faire et d’améliorer la qualité des diagnostics.

      Pour le reste, nous partageons votre avis sur un certain nombre de points. Par exemple, il n’y a pas assez de formation pratique. Les diagnostiqueurs que nous avons interviewés sur Quotidiag l’ont d’ailleurs déploré dans nos pages. Effectivement, l’État légifère en urgence à cause de scandales, sans anticiper les conséquences. Oui, la responsabilité des diagnostiqueurs est immense. Etc. En somme, beaucoup d’entre eux sont victimes d’un système inadapté qu’il faut améliorer.
      Cela demande du courage, de la volonté, mais aussi de l’espoir. La rédac’ de Quotidiag n’en manque pas.😊

      Répondre
    • P
      Pascal 12 janvier 2023 - 9h00

      Bernard,
      Je vous trouve particulierment critique et je peux même dire Grossier .
      Dire des diagnostiqueurs qu’ils sont ,  » des pauvres bougres en général en déshérence professionnelle, à qui on demande l’impossible en termes de compétences  » est particulierement désobligeant face à des personnes à qui l’on demande beaucoup de compétences, de connaissances et qui dans la grand majorité font très sérieusemnt leur travail.
      Je ne sais depuis quand vous pratiquez ce metier, ni même si vous le pratiquez, mais n’oubliez pas , si vous etes vous même dans la profession, qu’un jour, vous avez vous aussi été un débutant, très certainement à l’époque en reconversion professionnelle, tres certainement aussi peu compétent au début, et a qui la règlementation n’en demandait à l’époque pas tant……
      Alors de ce fait étiez vous vous aussi  » un pauvres bougre en déshérence professionnelle lorsque vous avez débuté dans ce métier »?
      il est donc je pense nécessaire de faire preuve d’un peu d’humilité et si vous pensez tellement au dessus du lot commun des diagnostiqueurs actuels mettez votre grande expérience à leur service afin qu’ils acquièrent plus de compétence.

      Personnellement je remercie Quotidiag pour son éloge de notre métier, qui est un metier difficile et exigent car c’est un un acteur indispensable a tous les actes touchant au domaine de l’immobilier et/ou du bâtiment ( vente, location, travaux , démolition, gestion des dechets, qualité de l’air…), à la mise en oeuvre de la politique enérgétique du gouvernement ainsi qu’a la sécurité des biens immobilier, ainsi que son éloge de ces opérateurs qui méritent le respect, car même s’ils ne sont pas les plus grands spécialistes qui existent dans les différents domaines d’intervention, ce sont des sachants et leur polyvalence fait leur force quoi qu’en disent les bureaucrates, la presse ou les vieux briscards.

      Ce metier est un beau métier, un métier qui a du sens et qui permet d’améliorer les choses, mais qui pâtit aujourd’hui d’une mauvaise réputation et subit de nombreuses critiques alors qu’il ne devrait recevoir que des éloges.!

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  6. B
    Bernard 4 janvier 2023 - 20h01

    Bonjour,

    Bien sûr les gens qui viennent ici ou sur l’autre site dédié , qui participent aux ateliers, c’est toujours les mêmes ! c’est les rares qui prennent ce travail au sérieux dont je parlais : je ne doute pas de votre sincérité, mais vous avez un sérieux biais de recrutement.
    La quasi totalité des bons diagnostiqueurs aujourd’hui sont soit ceux qui restent parmi les pionniers, donc avec de solides connaissances du bâtiment, des matériaux et de leur mise en oeuvre, soit de gens plus jeunes mais qui savent un minimum de quoi ils parlent par leur formation autre que les certifications et qui se forment sans relâche. Il faut aussi qu’ils aient la motivation chevillée au corps, car un travail de qualité dans ce domaine provoque souvent la rage des donneurs d’ordre, et rend la rentabilité aléatoire.

    Contrairement à vos espoirs je vois mal comment les gouvernants pourrait agir pour améliorer la catastrophe actuelle maintenant qu’ils ont bâtis leur politique énergétique (si on peut appeler ainsi cet édifice bancal et branlant) sur un DPE, non fiable et fait avec les pieds la plupart du temps. De plus, on ne pourrait pas du jour au lendemain mettre l’armée de canards boiteux sur le carreau sur la touche, car il font l’essentiel du boulot… Même en supposant que les futurs diagnostiqueurs bénéficient d’une formation exigeante, à la hauteur des responsabilité et de l’importance que devraient avoir leurs missions, il faudra des années pour éliminer la médiocrité actuelle.
    Merci, néanmoins, de votre réponse et de ne pas avoir censuré mon message.
    Cordialement.

    Répondre
  7. J
    Johann 4 janvier 2023 - 21h40

    Merci pour ce commentaire positif envers notre profession qui subit de la part d’une presse basching des critiques souvent non argumentées.

    Répondre
  8. T
    Tacussel 11 janvier 2023 - 7h59

    Merci pour cet article et votre travail

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Article rédigé par Cécile, le moteur de Quotidiag
Diplômée de philosophie, ex-bibliothécaire, prête-plume et rédactrice web, salariée et indépendante. Écrit quotidiennement des textes sur les diagnostics immobiliers depuis 2016.

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