Le député Lionel Causse publié son rapport sur la profession de diagnostiqueur. Il n’est pas exempt d’erreurs, mais il contient des propositions pour faire face à la « crise majeure » actuelle. Comme il mérite plus qu’une brève, nous en reparlerons la semaine prochaine. D’ici là, vous pouvez le consulter en ligne ou dans notre docuthèque.
Le député des Landes y présente la filière, le métier, ses enjeux et difficultés, ses nombreuses évolutions réglementaires et ses défis. Puis, il identifie 6 axes prioritaires :
- Fiabilisation immédiate du système de formation et de certification.
- Lutte contre la fraude aux DPE de complaisance.
- Sécurisation des paiements.
- Lutte contre le dumping tarifaire des appels d’offres.
- Adaptation du DPE aux nouveaux standards européens d’ici mai 2026.
- Mise en place d’une régulation renforcée, via un ordre professionnel ou un comité déontologique mixte.
Tout ceci implique une réforme structurelle et débouche sur des propositions. Certaines d’entre elles avaient d’ailleurs été déjà évoquées dans notre entretien avec Lionel Causse du 3 juillet 2025, par exemple l’idée d’un paiement direct par les notaires.


Bonjour
En ce qui concerne le paiement direct par les notaires c’est une piste mais le règlement va s’effectuer entre 2 et 6 mois … lors de l’acte authentique…dont revoir pour un paiement immédiat par les notaires !!!!
Bonjour,
Nous détaillerons tout cela la semaine pro, mais d’ores et déjà, le député imagine deux possibilités à ce sujet. Dans l’une d’elles, le notaire avancerait les frais pour les diagnostics. Il les déduirait ensuite du prix de vente. Dans l’autre, il y aurait un compte séquestre créé dès l’étape du compromis de vente.
Stop, Stop,stop .
Je trouve que ça devient n’importe quoi.
Sérieusement, pourquoi ne pas aller contrôler les plombiers, installateurs de clim, maçons ou des constructeurs, etc.. ?
Chaque semaine, il y a une nouvelle règle ou une nouvelle idée qui sort de nulle part.
Franchement, un peu de bon sens ne ferait pas de mal.
Quand il y aura plus aucun diagnostiqueur, car tout le monde aura abandonné, vu qu’il y a déjà plus personne en formation !
Que va faire l’État?
Ils vont nous subventionner pour qu’on puisse se réinstaller ?
Je suis complètement d’accord avec vous. Le métier de diagnostiqueur devient de plus en plus complexe, avec une instabilité réglementaire constante et des exigences parfois déconnectées du terrain. Un peu de cohérence et de reconnaissance du métier ne feraient effectivement pas de mal. Il serait temps que les autorités réalisent l’impact de ces décisions sur notre profession, déjà en tension, et agissent en conséquence avant qu’il ne soit trop tard.