Hier soir, Bercy a publié la stratégie pluriannuelle des financements de la transition écologique et de la politique énergétique nationale (SPAFTE) de la France, au nom du Gouvernement. Les ministres Antoine Armand et Laurent Saint-Martin y donnent « des orientations claires pour un financement partenarial de la transition ».
D’une part, les investissements bas-carbone, qui ont atteint plus de 100 Md€ en 2023 devront « doubler en volume d’ici 2030 ». D’autre part, les investissements fossiles devront être divisés par deux, en particulier dans les transports routiers et les constructions neuves. Enfin, il faudra continuer à mobiliser les financements et investissements relatifs aux autres axes environnementaux (biodiversité, eau, déchets…).
Surtout, les auteurs comptent énormément sur les investissements des entreprises et des ménages, outre les collectivités. En effet, « le secteur privé est évidemment incontournable pour assurer le succès effectif de cette stratégie ». Actuellement, le secteur public investirait davantage alors que les acteurs privés représentent plus de 80 % des investissements dans l’ensemble de l’économie. Autrement dit, l’atteinte des objectifs climatiques ne dépendrait que partiellement du budget de l’État.
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