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RAAT : diagnostiqueurs, les premiers concernés malgré la SS4

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C’est un fait et un mal non traité : le diagnostiqueur fait partie des plus exposés aux risques amiante, lorsqu’il endosse la casquette d’opérateur de repérage amiante au cours d’un RAAT. En effet, étant en première ligne, il sert de « chair à canon » à la recherche d’amiante.

Sondages, investigations, prélèvements, tel est le quotidien de l’opérateur qui ignore, à l’instant T, si les produits ou matériaux contiennent de l’amiante. C’est uniquement à l’issue des résultats d’analyse desdits prélèvements, émanant du laboratoire accrédité COFRAC, que l’opérateur de repérage sait de quoi il retourne.

A contrario, les désamianteurs et/ou les agents techniques, ainsi que les sociétés de travaux, ont d’ores et déjà reçu l’information sur la présence ou non de MPCA, pouvant ainsi se prémunir, ou tout du moins limiter, les risques amiante en mettant en place une gestion des risques avec un mode opératoire intégrant les processus appropriés.

Ainsi, la question se pose : les opérateurs sont-ils bien formés et surtout correctement protégés au cours des RAAT ?

Des opérateurs bien formés et bien protégés ?

Ce n’est pas une nouveauté, une minorité d’employeurs ne prennent pas assez au sérieux l’analyse des risques en amont des opérations de RAAT. En effet, la nature du programme de travaux peut avoir un impact direct sur le choix de l’APR, de l’EPI et des EPC pour exemple, surtout au cours de l’identification du programme de repérage et du périmètre de mission. De plus, la VLEP est difficilement calculable/estimable en amont, du fait de l’incertitude des MPCA que l’opérateur rencontrera en phase in situ.

Réglementairement parlant, dans le cadre de la sous-section 4, l’employeur doit établir, pour chaque processus identifié, un mode opératoire en fonction des résultats de l’évaluation initiale des risques. Ce mode opératoire doit répondre à 9 points, dont la fréquence et les modalités de contrôle du niveau d’empoussièrement du processus mis en œuvre et du respect de la valeur limite d’exposition professionnelle, ce qui est assez complexe à mettre en œuvre dans une campagne par itération.

À cet instant, l’employeur n’a pas idée des MPCA et de ceux qui sont masqués par les coffrages et les doublages par exemple. La mise en œuvre de procédures adaptées pour limiter l’exposition aux fibres d’amiante est alors difficilement matérialisable. Sa mise en œuvre étant faite par des procédures « génériques ».  Une projection sur des MPSCA reste tout aussi limitée et non exhaustive.

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Article rédigé par Adhel, consultant en diagnostic immobilier
Dirigeant de C2C-CONSULT, membre du GT commission normalisation AFNOR X46D et chroniqueur métier.

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