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C’est sans doute l’une des questions les plus pertinentes à se poser aujourd’hui. Depuis la publication de l’arrêté du 20 juillet 2023, qui redéfinit les critères de certification des diagnostiqueurs intervenant dans le domaine du diagnostic de performance énergétique (DPE), la profession se retrouve face à un nouveau cadre de contrôle plus précis, plus technique, mais aussi, disons-le, parfois complexe.
Cet arrêté introduit notamment la notion d’écarts, gradués selon leur gravité : écarts non ou critiques au fil des différents types de contrôles sur ouvrage (CSO) — qu’ils soient documentaires, en cours de diagnostic, ou après l’élaboration du DPE.
Chaque contrôle donne lieu à un niveau d’écart noté de 0 à 3, qui vient désormais peser dans le processus de maintien de la certification du diagnostiqueur.
Sur le papier, la démarche est louable : mieux encadrer la compétence, renforcer la fiabilité, homogénéiser la qualité des diagnostics. Mais sur le terrain, la réalité est plus nuancée.
Des écarts récurrents et révélateurs
Lors du Salon Méditerranéen du Diagnostic Immobilier, j’ai pu échanger directement avec un représentant d’un organisme de certification.
Je lui ai posé la question que beaucoup d’entre nous se posent :
« Quels sont les écarts qui reviennent le plus souvent lors des CSO ? »
Sa réponse fut aussi claire que préoccupante. Dans la majorité des cas, les écarts relevés concernent trois points majeurs :
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