Le CSTB travaille sur l’impact des travaux de rénovation énergétique sur la performance globale des bâtiments au travers de deux projets. Le dispositif des certificats d’économies d’énergie (CEE) les soutient dans le cadre du programme PROFEEL. Il s’agit du projet QSE (Qualité sanitaire et énergétique) et du projet QUARTET.
Le rapport QUARTET : approche économique de valorisation des gains globaux liés aux travaux de rénovation énergétique vient d’être mis en ligne. C’est une étude basée sur l’exploitation des mesures de particules PM2,5 et de radon d’un échantillon de logements, avant et après rénovation énergétique. Elle permet d’évaluer les gains sanitaires induits par les travaux de rénovation.
En conclusion, « les résultats montrent clairement que les travaux de rénovation ayant pour objectif principal la réduction des consommations énergétiques ont des impacts sur la qualité de l’air intérieur et donc sur la santé des occupants ».
En effet, ils ont permis de réduire les niveaux de radon, avec un gain sanitaire estimé à 769 € par ménage, soit 214 € par habitant. Cependant, une légère augmentation des niveaux de PM2,5 a entraîné une dégradation de la QAI. Cette hausse se traduit par un coût sanitaire de 247 €/ménage, soit 110 €/occupant.
Par conséquent, « les résultats soulignent la nécessité de ne pas compromettre la qualité de l’air intérieur au profit de la performance énergétique ». Les auteurs suggèrent de poursuivre ce type d’évaluation. Une approche économique globale permettrait de tenir aussi compte des gains liés au confort acoustique, thermique, olfactif, à la réduction de l’humidité, etc.
Via le site du programme PROFEEL et le site de Pro’Réno, vous pouvez également télécharger le Tableur : Valorisation monétaire des effets rénovation.
Commentaires