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Nouveau guide DPE et audit : propositions de travaux !

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Le Guide diagnostic de performance énergétique et audit énergétique dans les logements : travaux d’amélioration de la performance énergétique (Cerema, mars 2025) vient d’être publié. Il est disponible dans la boîte à outils Audit énergétique du site RT-RE-Bâtiment (et dans la docuthèque de Quotidiag). Il doit aider les diagnostiqueurs et les auditeurs énergétiques à établir des recommandations et des propositions de travaux.

Contexte, obligations réglementaires : DPE, audit

Le document contient 5 grandes sections et trois annexes. D’abord, le premier chapitre rappelle le contexte et les obligations réglementaires relatives au DPE et à l’audit énergétique. Un tableau les synthétise pour le DPE logement et pour l’audit du logement :

  • Qui est concerné : quels logements sont soumis au DPE et à l’audit.
  • Quelle entrée en vigueur : échéances.
  • Qui fait quoi : diagnostiqueurs, architectes, bureaux d’études…
  • Quel contenu : méthode de calcul et modèles imposés.
  • Quelles propositions de travaux : packs du DPE et parcours de travaux de l’audit.

Puis, le guide détaille les objectifs du DPE, ceux de l’audit, et les obligations quant aux parcours de travaux proposés. Il indique comment exprimer les recommandations de travaux, ou encore quelles informations sont nécessaires dans les parcours de travaux.

Rénovation globale ou par étapes

Ensuite, le deuxième chapitre précise ce qu’est une rénovation globale ou par étapes, en s’appuyant sur les sources réglementaires. « La rénovation globale est la plus efficace. […] La rénovation par étapes est plus délicate à mettre en œuvre, mais souvent dictée par des impératifs économiques ».

Dans tous les cas, le Cerema insiste sur la nécessité de mener une réflexion poussée sur le mode d’utilisation du logement et sur les besoins de travaux. Il faut bien connaître les qualités et défauts du logement, réfléchir à un ordre cohérent d’exécution des travaux, etc. De plus, une excellente communication entre les différents corps de métier reste indispensable.

Rénovation énergétique performante

Puis, le troisième chapitre est dédié à la rénovation énergétique performante. Il contient trois grandes sous-sections :

  • Concevoir un bouquet de travaux performant.
  • Proposer un ordre des travaux cohérent.
  • Anticiper les interfaces et les interactions.

Un visuel en couleur illustre le chapitre. Il montre, par exemple, quel poste présente une difficulté majeure ou semble irréaliste, quelle solution paraît envisageable par étapes, etc. Les auteurs fournissent également des conseils pour anticiper les interfaces et les interactions les plus à risque dans le cadre d’une rénovation énergétique.

Proposer des travaux

Le 4e chapitre liste les leviers à mobiliser dans les bouquets de travaux. S’ensuivent trois sous-parties visant à synthétiser les travaux réalisables et les niveaux d’exigences attendus pour chaque levier, à savoir :

  • l’enveloppe et la ventilation,
  • les équipements,
  • la régulation.

Il fournit des exemples et répertorie les exigences minimales pour les CEE, MaPrimeRénov’, le label BBC rénovation résidentiel. Cette section comporte de nombreux visuels, ainsi que des encadrés sur les points de vigilance, par exemple les modifications de menuiseries en copropriété. Notons également la présence d’un sous-chapitre relatif au confort d’été. Compte tenu de l’objectif du guide, le chapitre 4 est le plus long.

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Travaux pour le bâti ancien

Le chapitre 5 concerne plus spécifiquement le bâti ancien d’intérêt patrimonial. On y retrouve les exceptions et dérogations, mais aussi les propositions de travaux sur l’enveloppe pour ce type de bâti. Ce chapitre a été édité en collaboration avec le ministère de la Culture. Au sommaire :

  • Le bâti d’intérêt patrimonial ;
  • Le bâti sans intérêt patrimonial, mais soumis à des règles spécifiques ;
  • Le bâti construit avec des techniques traditionnelles ;
  • Le diagnostic architectural et patrimonial ;
  • Les exceptions et dérogations ;
  • Le bâti ancien et l’audit énergétique ;
  • Les propositions de travaux sur l’enveloppe spécifiques au bâti d’intérêt patrimonial et/ou issu des techniques traditionnelles de construction.

Ensuite tout est détaillé pour chaque poste de travaux, sous forme de tableaux.

Annexes : détails des propositions de travaux

Enfin, la première annexe concerne les détails de propositions de travaux : propositions liées à la ventilation, recommandations de gestion et d’entretien des équipements, aides financières. L’annexe 2 contient des conseils liés à la mise en œuvre des travaux pour le plancher haut, le plancher bas, les murs, les menuiseries… Le sommaire mentionne une annexe 3 avec une bibliographie, mais elle semble avoir été oubliée lors de la publication !

Par ailleurs, le Cerema met un avertissement important : « ce guide propose des bonnes recommandations et des bonnes pratiques destinées à accompagner les professionnels, mais les diagnostiqueurs et les auditeurs énergétiques restent pleinement responsables des recommandations qu’ils formulent lors d’un diagnostic ou d’un audit énergétique, y compris vis-à-vis de leurs obligations réglementaires ».

Autres modifications dans la boîte à outils

Profitons-en pour signaler la mise à jour de la boîte à outils DPE. À l’instar de la boîte à outils Audit énergétique, elle contient deux nouveaux formulaires de consentement :

Pour mémoire, c’est la première fois que le formulaire de consentement intègre la boîte à outils du DPE. Contrairement au formulaire prévu pour l’audit, il avait été envoyé par courrier aux diagnostiqueurs. Désormais tous les formulaires de recueil du consentement sont accessibles sur le site RT-RE Bâtiments.

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1 Commentaire

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  1. P
    Philippe 11 mars 2025 - 11h33

    Bonjour,

    Hélas, page 87, une recommandation erronée déjà relevée dans la version précédente est encore présente : « Éviter pour les constructions anciennes la mise en place d’une ventilation mécanique, car il y a un risque de contrevenir à la bonne gestion de la vapeur d’eau du sol vers les murs et l’air. Cela risque de créer des problèmes d’humidité et des contre-performances thermiques des maçonneries. »

    Répondre

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Article rédigé par Cécile, le moteur de Quotidiag
Diplômée de philosophie, ex-bibliothécaire, prête-plume et rédactrice web, salariée et indépendante. Écrit quotidiennement des textes sur les diagnostics immobiliers depuis 2016.

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