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Le défi du référencement Google des diagnostiqueurs

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Google a récemment procédé à une mise à jour de ses algorithmes. Pour Jérôme, ce Google Core Update 2024 aura des conséquences sur le référencement des sites de diagnostiqueurs. Pourquoi ? Et comment rester bien référencé par le moteur de recherche, que vous soyez ou non Client d’Arobiz ? Les principales réponses sont dans l’interview ci-dessous. Au préalable, voici un petit lexique utile pour comprendre Jérôme lorsqu’il s’exprime.

  • SEO (Search Engine Optimization) : techniques qui améliorent le référencement naturel.
  • SEA (Search Engine Advertising) : référencement payant, grâce aux publicités.
  • SERP (Search Engine Result Page) : page web de résultats répondant à une requête.
Le référencement des diagnostiqueurs, c’est un sujet essentiel pour toi…

Depuis toujours, mon métier, c’est le référencement naturel de mes Clients. J’ai commencé en 2008 en référençant un premier annuaire : diagnostic-immobiliers.fr. Il est moche, mais il a le mérite d’être bien référencé. À l’époque, notre concurrent était Alliance Sud Expertise, créé par Romain Finiels. On se tirait la bourre pour savoir qui serait premier, entre son annuaire et le mien, mais c’était en 2008. Maintenant, la donne a changé. Tout le monde a compris l’intérêt de se positionner dans les premiers résultats de la recherche.

Jusqu’à présent, tes sites se sont bien référencés, non ?

Oui et j’en suis assez fier. Quand tu fais une requête, par exemple « DPE Evry » sur Google, juste après les résultats sponsorisés, tu as nos Clients. Qu’ils soient indépendants ou franchisés, ils apparaissent dans les premiers résultats. En revanche, aujourd’hui, de gros groupes qui ont mis beaucoup d’argent dans leur référencement se retrouvent dans les limbes. Nos annuaires sont toujours bien positionnés. D’ailleurs, j’ai fait un beau coup en déposant le domaine DPE-Paris.com, qui apporte beaucoup de devis. C’est pour cette raison qu’au départ, l’arrivée du Google Core Update, en mars 2024, ne m’inquiétait pas vraiment…

Qu’est-ce qui change vraiment avec cette mise à jour Google ?

Google n’a cessé de faire évoluer son outil, mais c’est peut-être la première fois qu’un changement d’algorithme a autant d’importance. Il y a plusieurs raisons. D’abord, il instaure de nouvelles règles en matière d’optimisation. Il bloque la visibilité des sites ayant un contenu de faible qualité ou plagié. De notre côté, pas de problème, tous les textes sont écrits sur mesure par des rédacteurs qualifiés. Mais avant, nous avions aussi des sites moins chers, avec un contenu plus faible. Notre stratégie a donc changé :

  • des mots-clés longs : plus de contenus pour se positionner sur une requête,
  • des pages d’activités plus cossues et remplies, dans la même logique,
  • une actualité originale par mois : pour montrer à Google que le site vit…

Je prends l’exemple d’un de nos Clients, livré il y a peu de temps : Rochefort Diagnostic. Il est sur un nouveau site avec plus de volume de texte, et il est déjà numéro 1 dans les résultats. A contrario, des sites avec moins de contenu deviennent moins visibles.  Au fait, les diagnostiqueurs qui ne sont pas nos Clients peuvent ajouter du contenu rédactionnel par eux-mêmes, sur leur site Internet. En tout cas, si le site est un peu ancien, avec des contenus non actualisés, il y a de fortes chances pour que son classement chute dans les mois à venir.

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Et les textes écrits avec Chat GPT ?

Nous avons essayé, pour l’expérience. Ce n’était pas probant. D’abord, cela oblige à retoucher beaucoup les textes. Ensuite, le positionnement n’est pas génial, même lorsque le nom de domaine est ancien et qu’il y a beaucoup de volume. Je pense, en tout cas j’espère, que Google a compris que c’était du contenu généré automatiquement.

Quels sont les autres standards exigés par Google en 2024 ?

Google « nettoie » selon plusieurs critères, comme les sites non sécurisés (pas de https), l’acceptation ou non des cookies… La stratégie consistant à acquérir un nom de domaine expiré, en profitant de son ancienneté, est aussi mise à mal. Il y a également les backlinks. À une époque, c’était fréquent de balancer le lien de sa page web sur une multitude de plateformes (forums, blogs, sites) pour renforcer artificiellement sa visibilité. Maintenant, c’est un comportement traqué par Google.

Nous, on s’en est toujours prémunis, car nous avons un réseau de sites Internet (sur nos annuaires) avec des backlinks de qualité. D’ailleurs, l’annuaire a un autre avantage, pour le fil d’Ariane. On l’a fait évoluer sur nos sites. Quand notre Client commence à avoir trop de mots-clés, on fait des annuaires où il est possible de naviguer. Sur diag précision, par exemple, l’internaute peut utiliser la carte, chercher un diagnostiqueur grâce au code postal, etc.

Un autre point important concerne l’architecture. Si le temps de chargement est trop long ou encore s’il y a un manque de compatibilité avec les formats d’écran, le site risque d’être pénalisé. De notre côté, tout a été optimisé à ce niveau-là. Enfin, il y a des petits trucs bêtes, auxquels on ne pense pas forcément, comme l’affichage du favicon (le logo miniature).

Nous avons parlé de SEO. Et pour le SEA ?

Pour aujourd’hui, restons-en au référencement naturel SEO. La prochaine fois, si ça vous dit, on pourra parler de SEA, où comment le diagnostiqueur peut choper des devis en donnant son argent à la Californie

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Article rédigé par Cécile, le moteur de Quotidiag
Diplômée de philosophie, ex-bibliothécaire, prête-plume et rédactrice web, salariée et indépendante. Écrit quotidiennement des textes sur les diagnostics immobiliers depuis 2016.

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