Nous avons contacté Antoine Pietrini, fondateur du cabinet Assist’Amiante, après la publication de notre article sur le droit à la préretraite amiante. Celui-ci concerne certains salariés ou anciens salariés spécialement exposés durant leur carrière. Aussi, comme toutes les professions aujourd’hui protégées (formation SS4, suivi individuel renforcé, fiches d’exposition, etc.), les diagnostiqueurs ne devraient jamais y avoir droit. Or il semble que ces protections ne sont pas toujours mises en œuvre.
Antoine Pietrini a été diagnostiqueur de terrain pendant 13 ans. Il est désormais AMO, expert judiciaire et formateur amiante (double certification INRS SS3/SS4) : la prévention est le cœur de son métier. Nous lui avons demandé pourquoi il y avait aussi peu de diagnostiqueurs formés en sous-section 4. Nous avons aussi abordé la question des conséquences de ce manque de formation.
Vous estimeriez à combien le nombre de diagnostiqueurs qui ne sont pas formés SS4 ?
Je n’ai pas de chiffres, c’est surtout un ressenti. Je pense sincèrement qu’une majorité de diagnostiqueurs ne sont pas réellement formés. J’en parle régulièrement avec d’autres formateurs SS4 : ils ont très peu de diagnostiqueurs en session. Je faisais le même constat durant mes 8 années de formation. Récemment, j’ai été contacté par un nouveau diagnostiqueur qui souhaitait une assistance technique. Il me demandait des explications qui relevaient de la SS4 pure. Je lui ai répondu : « tu as dû voir ces questions avec ton formateur ». Il m’a expliqué qu’il n’était pas formé et qu’il le ferait plus tard car de toute façon, il ne faisait pas d’avant-travaux !
Pourquoi ? Est-ce la durée de la formation, l’inconscience du danger… ?
C’est d’abord l’inconscience du danger, elle est totale. Et puis, en étant cash, on pourrait dire qu’ils n’en ont rien à faire : il y en a beaucoup qui refusent de se plier aux obligations réglementaires. Je leur explique que s’il n’y avait pas de réglementation, ils n’auraient pas de travail. Nous faisons bien un métier 100% réglementaire !
En fait, nous constatons qu’il y a quatre catégories. Premièrement, il y a ceux qui ne sont pas formés SS4 du tout, rien. Ensuite, il y a ceux qui sont formés soit parce que le bout de papier leur a été exigé, notamment par un bailleur social, soit parce qu’il savent que des contrôles existent même s’ils sont rares. Enfin, il y a ceux qui ont le papier mais qui ne s’en serviront jamais : on trouve 2 ou 3 opérateurs dans leur société mais pas d’encadrant. Ce n’est donc pas de la SS4. Ils ont peut-être aussi rédigé un vague mode opératoire mais ils n’ont pas l’aspirateur THE qui y est décrit !
Comme pour les rapports amiante que je lis à longueur de temps et qui sont pleins d’inepties non réglementaires les rendant de fait inexploitables (ce qu’a aussi dénoncé 60 millions pour le DPE), j’avoue ne pas comprendre ce fonctionnement qui semble un peu schizophrène : on sait ce qu’il faudrait faire, mais on ne le fait pas. Attention, il y a bien entendu aussi la grande masse de ceux qui veulent bien faire, nous y reviendrons.
Le prix n’entre pas du tout en ligne de compte pour les diagnostiqueurs ?
Quand ils débutent, de toute façon, il doivent payer leur formation initiale et leur certification. Ce n’est pas la formation SS4 qui coûte le plus cher. En revanche, le prix va entrer en jeu en termes de matériel et ça, c’est terrible. Je serais curieux de savoir, par exemple, combien d’aspirateurs amiante ont réellement été vendus aux cabinets de diagnostiqueurs, combien de cartouches de gel ils utilisent, comment ils gèrent leurs déchets de chantier. À noter, à leur décharge, qu’ils n’ont toujours pas droit à l’aide STOP AMIANTE, ce que je déplore depuis des années.
À la publication de l’article sur l’ACAATA, certains ont affirmé que les diagnostiqueurs devraient y avoir droit parce qu’ils travaillent dans des conditions douteuses… ?
Mais c’est le monde à l’envers ! C’est eux qui choisissent de travailler dans des conditions douteuses ! Par conséquent, j’espère bien que nous n’aurons jamais droit à l’ACAATA (ce serait un terrible constat d’échec de la politique de prévention au passage !). J’ai longtemps regardé la mise à jour régulière de la liste des entreprises concernées par l’ACAATA : très souvent, ce ne sont pas des nouvelles entreprises qui y entrent mais des entreprises déjà présentes, dont on précise la période qui ouvre droit à l’indemnisation, car, à partir de telle date, soit les procédés avaient changé, soit les salariés n’étaient plus exposés… imaginez si on devait y ajouter un jour les diagnostiqueurs de 2022 !
Ce qui m’ennuie le plus – et c’est important de le rappeler car c’est le rôle du préventeur – ce n’est pas tant qu’ils se mettent en danger eux-mêmes ; le vrai problème, c’est qu’ils mettent en danger les autres. S’ils n’utilisent pas d’eau, de gel, de polyane, rien, en faisant leurs sondages et leurs prélèvements, ils polluent le chantier. Le Code du Travail (et le bon sens avec lui) disent bien qu’il faut garantir la salubrité du chantier. C’est beaucoup plus important que la protection individuelle. D’abord les autres, ensuite nous. Le texte insiste là-dessus : il faut prévoir les protections collectives avant les protections individuelles. Ils n’en ont pas assez conscience or la formation SS4 sert précisément à montrer à quel point c’est important.
Est-ce que vous pouvez me donner quelques exemples ?
Oui, sans problème. Vous savez que je ne suis plus formateur SS3/SS4 actuellement (ce qui me donne une grande liberté de parole) alors quand je forme des futurs diagnostiqueurs, je leur explique qu’il faut avoir derrière une bonne SS4, avec un bon formateur, dans un bon OF, pour avoir ensuite de bonnes pratiques. Il y en a presque toujours un pour me dire : « je suis sûr que toi, tu ne mettais pas de masque ». Mais peu importe, c’est ma vie, ce sont mes poumons, ma santé, ma responsabilité !
La SS4, c’est d’abord de savoir si je me suis posé les bonnes questions. Par exemple, supposons que je déplace un faux plafond pour voir s’il y a de la laine de verre derrière (pour calculer mon DPE). Est-ce qu’en manipulant ce faux plafond, à propos duquel je n’ai aucune information, je ne risque pas de m’exposer mais surtout, de libérer les poussières qui se sont déposées dessus ? Il y aura peut-être des poussières d’amiante à cause d’une toiture en fibro, etc. On est loin du diagnostic avant travaux, là. Le vrai sujet n’est pas le masque, mais l’évaluation du risque. Quels risques je prends et quels risques je fais prendre aux autres ?
J’ai fait de l’avant travaux en HLM pendant des années, en indépendant. J’allais chez des personnes âgées avant que leur baignoire ne soit remplacée par une douche. Je faisais mes sondages et mes prélèvements. La personne âgée n’était jamais très loin ; elle voulait voir ce que je fabriquais chez elle (non, ce n’est ni régulier ni conforme à mon mode opératoire, même si la concernant, le risque amiante…) En revanche, son aide-ménagère qui va arriver après mon départ, ou sa petite-fille qui lui rendra visite à la sortie du collège, n’ont pas à inhaler l’amiante que j’aurais libéré dans l’atmosphère si j’ai fait n’importe quoi sous prétexte que je porte mes EPI. Voilà, c’est ça la sous-section 4 : c’est se poser les bonnes questions et apporter, autant que possible, les bonnes réponses. Et par écrit, s’il vous plait.
L’obligation de porter des équipements de protection individuelle est-elle respectée ?
Attention aux raccourcis ! Les EPI ne sont pas systématiquement « obligatoires », car ils sont fonction de l’évaluation du risque, on y revient toujours. Je pense qu’ils ont des masques. Les mettent-ils ? Sont-ils alors vraiment rasés du jour ? Mais dans l’ensemble, ils ont des gants, des chaussures de sécurité, des lunettes de protection… Oui, les EPI, les diagnostiqueurs commencent à les avoir. Cependant l’essentiel, dans nos métiers, c’est la protection collective. Je dois me demander si je suis capable de restituer une zone saine, au client ou à l’entreprise qui me succède ; est-ce qu’après moi, c’est aussi propre qu’avant ?
Nous devons donc tout faire pour travailler le plus proprement possible. Pourquoi sommes-nous aussi exigeants avec les désamianteurs si nous nous sommes permis de faire n’importe quoi quelques semaines plus tôt sur le même matériau ? C’est tout simplement absurde ! S’il faut manipuler le matériau, taper dedans, le gratter, le percer, le prélever, alors on doit le faire proprement. Et selon un mode opératoire établi. Vous voyez que les exemples ne manquent pas, et c’est souvent le bon sens qui doit être aux commandes, pas seulement le Code du Travail…
L’amiante que je disperse par ma désinvolture coupable ne se voit pas ; il n’y a pas de compteur Geiger amiante ou de Luminol comme dans Les Experts ! La seule solution, pour partir avec l’esprit libre, c’est de faire en sorte que ce soit propre. Par exemple, j’expliquais à mes stagiaires qu’il faut passer l’aspirateur, puis déposer un polyane avant de commencer (déjà pour travailler dans un environnement propre). Là, même les plus rétifs comprennent que c’est plus confortable, aussi pour eux !
Ainsi, quand on achève l’activité, la poussière (alourdie par l’eau ou le gel) est sur le polyane. On se décontamine et tout va dans un sac à déchets amiante. Normalement, derrière l’opération, c’est propre. Le sujet n’est donc pas de mettre un masque car tout repose sur la technique de travail. L’aspirateur, l’eau, éventuellement additivée, le gel, sont des moyens de protection collective appliqués à la source du risque : ils sont consubstantiels de l’idée même de prévention amiante, ils vont même déterminer ce que l’on appelle un processus, terme central de toute procédure amiante depuis 2012.
N’y a-t-il pas également un problème dans la manière dont sont délivrées les formations SS4 ? Je pense aux formations distancielles que vous avez dénoncées…
La SS4 en distanciel est interdite car c’est une formation pratique. L’arrêté du 23 février 2012 est clair. Autrefois, certaines boutiques faisaient du présentiel de très mauvaise qualité. Le formateur arrivait avec un masque qui avait servi 48 fois, sans matériel, etc. Ces gens-là, qui ne respectaient déjà pas la réglementation, ont décidé de faire les formations en distanciel, c’est encore moins cher (pour eux). À l’époque, en 2014, j’étais dans un centre de formation à Dijon, alors franchement pilote, disons-le. Nous étions, tous les jours, confrontés à un problème d’ordre concurrentiel. Quand on monte une formation SS4, il faut et de la place et investir beaucoup d’argent. Nous avons vu des personnes proposer les mêmes formations que nous, évidemment moins chères, avec zéro plateforme, aucun matériel, rien.
Ensuite, il y a eu une vaste enquête, toutes les régions y sont passées. La DGT avait pris une directive pour invalider les attestations des personnes qui n’avaient pas été correctement formées. Nous avons donc vu arriver des entrepreneurs, piteux, qui venaient se former une journée ou deux. La DIRECCTE, de Bourgogne Franche-Comté en l’occurrence, leur imposait une formation complémentaire SS4. Ils n’avaient vu ni masque, ni extracteur, ni douches (!). Nous avons dû les reformer correctement. Après, les mauvais centres ont compris qu’en faisant du distanciel, ils échapperaient plus facilement aux contrôles. Ainsi, il n’y a pas de locaux à visiter. Cette pratique que je qualifie d’escroquerie a explosé au moment du Covid.
La DGT avait fait une note, avec des prescriptions, envoyée uniquement aux centres de formation. Ils les autorisaient, de manière exceptionnelle et jusqu’au 31 décembre 2020, pour les formations de 5 jours en SS4, à faire du distanciel partiel : il pouvait y avoir 3 jours sur 2 en distanciel et 2 jours en centre de formation avec plateforme. Et les formateurs devaient vérifier que l’apport distanciel était parfaitement acquis ! Les personnes qui vendaient, et vendent toujours du distanciel, n’ont retenu que la partie de la phrase qui les intéressait. Cette pratique dangereuse perdure, malheureusement.
Est-ce qu’il n’y a aucun levier d’action pour contrôler et sanctionner ?
Si, c’est la DGT. Moi, je ne suis pas là pour dénoncer ad nominem. Ce n’est pas mon rôle, ni ma pratique. J’ai tout de même trouvé une solution imparable pour agir : un nouveau diagnostiqueur, ami, m’a annoncé qu’il avait fait sa formation initiale de 5 jours chez lui (!) entièrement en distanciel sur une journée, de 7 heures du matin jusqu’au soir. Il avait bien reçu une attestation, qui était donc un faux. Je lui ai expliqué que, s’il s’en servait, il commettait lui-même un usage de faux, puis je lui ai fait une proposition : « je prends une copie du papier si ça ne te dérange pas. Tu t’engages devant moi à te payer une vraie SS4. Mais je vais t’aider à te faire rembourser ta formation bidon. Je vais te donner tous les arguments techniques, juridiques, etc. » Il s’est fait rembourser par le pirate qui la lui avait vendue. C’est une grande fierté pour moi. Ensuite, j’ai annoncé haut et fort : mesdames et messieurs qui ont une fausse SS4, prenez contact avec moi et je vous aiderai à vous faire rembourser. Croyez-moi si vous voulez, je n’ai eu aucune réponse. Zéro. Je suppose qu’ils sont trop contents d’avoir leur papier SS4…même s’il ne vaut rien.
J’ai un dernier argument pour la vraie SS4. Moi qui suis formateur de diagnostiqueurs, je sais que les 3+2 jours de formation initiale sont insuffisants pour le programme prévu. C’est le sujet d’un de mes articles publiés sur Dimag : je dis toujours à mes stagiaires qu’ils ont besoin d’une vraie SS4 derrière pour boucler leur formation, dans un OF sérieux, et je compte sur les formateurs car je suis conscient des impasses faites en formation initiale. Finalement, s’ils n’ont pas cette vraie SS4, ils restent avec leurs lacunes…
Je le disais, il y a aussi plein de choses positives. Je pense notamment à un de mes derniers recyclages, il y a un an. C’est une journée au référentiel très libre lors de laquelle il faut faire le tour de ce que les stagiaires ont appris 3 ans plus tôt et surtout s’adapter à leurs besoins réels, en leur donnant tous les moyens nécessaires, pour les niveaux 1, 2 et 3. Ce jour-là, je commence en demandant (sans trop d’espoir) si certains seraient intéressés par la mise en route de la douche. Il y en a un qui me dit qu’il veut « tout » : la douche, le masque, l’aéraulique en fonctionnement, la totale ! Et il est sérieux en plus ! Je me renseigne : il est diagnostiqueur, il fait de l’avant travaux, et veut progresser en examens visuels après retrait, une vraie mission de diagnostiqueur certifié mention. Nous avons trouvé un autre volontaire car il faut être deux, et tout s’est super bien passé (les photos tournent régulièrement) !
Voilà pourquoi nous avons vraiment besoin, au-delà du caractère strictement obligatoire, d’avoir une plateforme complète et fonctionnelle, pour ceux qui en ont besoin ou qui souhaitent s’en servir. J’ai évidemment d’innombrables autres exemples de personnes qui veulent faire les choses bien, y compris chez des diagnostiqueurs. Je pense avant tout aux entreprises qui me mandatent aujourd’hui volontairement pour des compléments de formation, non obligatoires, ou pour les assister sur leurs modes opératoires, par exemple.
Est-ce que la situation tend globalement à s’arranger, à stagner, à s’améliorer… ?
Il y a des bizarreries régionales : à certains endroits, les inspecteurs du travail sont très présents et très carrés. Ils font vraiment attention. Certains bailleurs sociaux analysent tout : attestation, matériel, bordereaux de suivi des déchets propres aux entreprises… À l’inverse, à d’autres endroits, il n’y a pas d’inspecteur du travail ou du moins, personne n’en a jamais vu. C’est malheureusement deux poids deux mesures. C’est inacceptable. On parle bien de sécurité au travail…
Au final, la SS4 relève toujours de la contrainte plutôt que de la démarche volontaire ?
Evidemment ! Mais c’est le propre de toute réglementation. J’ai déjà entendu des stagiaires me dire qu’ils étaient là parce qu’ils avaient envie de comprendre, mais c’est rare. Entre nous, je suis atterré de voir que ces questions se posent encore aujourd’hui. Ma propre SS4, quand j’étais diagnostiqueur, date de septembre 2011. Maintenant, en 2022, la SS4 devrait être un prérequis pour tous les diagnostiqueurs et ce n’est pas le cas. En 2012, j’étais déjà ébahi en découvrant, lors de ma première recertification, que ce n’était pas dans le référentiel de certification, et aujourd’hui, ça ne l’est devenu que pour l’avant travaux.
J’ai relu le texte du décret n°96-98 du 7 février 1996 relatif à la protection des travailleurs contre les risques liés à l’inhalation des poussières. Il y avait alors 3 sections : activités de fabrication et de transformation de matériaux contenant de l’amiante, activités de confinement et de retrait de l’amiante, et activités et interventions sur des matériaux ou appareils susceptibles de libérer des fibres d’amiante. Même si les termes SS3 et SS4 n’apparaissent pas, tout y était déjà. Ce texte existe depuis plus de 25 ans et il y a encore énormément de boulot.
Pour la majorité des diagnostiqueurs, la SS4 reste encore un bout de papier. Pourtant, j’ai fait de la SS4 « militante » pendant 8 ans. Bien sûr, j’en voyais arriver en traînant des pieds mais je n’ai jamais entendu personne me dire, après les 5 jours, qu’il s’était ennuyé. En revanche, il y en a eu un qui m’a dit : « à la limite, je regrette presque d’être venu parce que maintenant, je sais ».
Il était évident, dès le départ, dès la fin des années 1990, que les diagnostiqueurs étaient concernés par la sous-section 3 du décret 96-98 (je faisais des formations qui validaient les capacités à intervenir en SS3, futur SS4).
Mais à l’époque, il y a 20 ans, c’était complètement prêcher dans le désert.
J’aurais éviter de prendre l’exemple de la personne âgée de 90 ans comme exception, notre comportement sur chantier doit être habituel, et ne dépend pas de l’âge du capitaine.
J’étais personnellement irrité de devoir faire la formation de diagnostiqueur amiante en 2020 pour revalider ma certification amiante avec mention, puis finalement, même si je l’ai faite en distantiel en moins de 5 jour (pourtant j’ai décortiqué le support ITGA pour repérer les erreurs ou manquements), j’étais finalement content d’avoir revu certaines bases. Alors, pourquoi les organismes de certification n’exigent pas en pré-requis la formation opérateur SS4 à minima, à défaut de la formation encadrant SS4 ? Si les OC pouvaient prendre un rôle déterminant auprès des certifiés, pourquoi pas celui de prescripteurs de cette formation ? Il faut rappeler aussi que les certifiés amiante avec mention sont ceux qui font les inspections visuelles en zone d’une opération de désamiantage. Ce serait effectivement pas mal qu’ils connaissent non seulement le matériel employé, mais aussi les techniques de décontamination en sortie de zone.