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Impact carbone des rénovations énergétiques (Anah)

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L’Anah vient de mettre en ligne un rapport d’étude sur l’impact carbone des rénovations énergétiques financées par MaPrimeRénov’ (MPR). Pouget Consultants l’a réalisé, entre 2022 et 2023, pour répondre à ces questions :

  • Le carbone émis par les travaux est-il compensé par les gains réalisés ?
  • Comment améliorer l’efficacité environnementale des travaux financés par MPR pour mieux atteindre les objectifs climatiques à horizons 2030 et 2050 ?

La méthodologie suivait 3 étapes. La première a consisté à réaliser des simulations énergétiques, avec un logiciel DPE et la méthode 3CL 2021. Puis, il y a eu la détermination du poids carbone associé à la mise en œuvre des travaux. Enfin, le calcul « d’indicateurs carbone » a permis de conclure.

Logements étudiés et travaux financés

L’étude a porté sur ces 4 typologies différentes de logements :

  • maison individuelle non isolée construite entre 1948 et 1974 ;
  • maison individuelle partiellement isolée, construite en 1990 :
  • immeuble de bourg construit avant 1948 ;
  • barre d’immeubles construite entre 1948 et 1974.

À chaque fois, les travaux de rénovation énergétiques les plus financés par MaPrimeRénov’ et les scénarios de rénovations globales ont été simulés. Par exemple, pour les maisons individuelles, les bouquets de travaux incluaient la sortie de passoire thermique, les seuils MPR (55 % de gain) et la « rénovation globale et performante de la loi Climat et Résilience ».

Le calcul d’indicateurs carbone s’est basé sur les fiches de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) de la base Inies. Puis, les auteurs ont comparé, le carbone émis et le carbone évité, d’où ces indicateurs :

  • Temps de retour carbone = C émis / C évité
  • Carbone total évité sur 50 ans = C évité x 50 – C émis.
Rénovation énergétique et réduction de carbone

Voici les principaux enseignements de l’étude :

  • Les gains carbone en exploitation générés par la rénovation sont plus importants que le carbone émis lors des travaux.
  • La priorité, c’est l’accélération qualitative et quantitative des rénovations.
  • Les rénovations globales et performantes apportent un gain carbone optimisé.
  • Le carbone émis par les produits et équipements mis en œuvre en rénovation a un impact important sur le bilan carbone de l’opération.
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Article rédigé par Cécile, le moteur de Quotidiag
Diplômée de philosophie, ex-bibliothécaire, prête-plume et rédactrice web, salariée et indépendante. Écrit quotidiennement des textes sur les diagnostics immobiliers depuis 2016.

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