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Faut-il plus d’opérateurs certifiés ?

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On lit souvent qu’il n’y aurait pas assez de diagnostiqueurs pour faire face aux défis actuels : santé, sécurité, environnement, etc. Pourtant, les sociétés de diagnostics immobiliers sont toujours plus nombreuses et les ODI souffrent de la concurrence.

Évolution du diag immo

Le métier de diagnostiqueur s’est d’abord développé pour mieux informer les propriétaires et les occupants de logements. Progressivement, l’enjeu a été de renforcer la sécurité des travailleurs vis-à-vis des risques susceptibles d’affecter un bâtiment ou un ouvrage. Enfin, la crise climatique mondiale a généré de nouveaux objectifs.

Ces dernières années, les enjeux sanitaires et environnementaux sont omniprésents. Les pouvoirs publics se préoccupent du développement de la culture du risque, de la rénovation énergétique des bâtiments, de la qualité de l’air intérieur, etc. Autant de défis que le diagnostiqueur est en mesure de relever, mais non sans contraintes extérieures à sa vocation.

Les diagnostiqueurs, acteurs du changement

Les ODI sont devenus les acteurs incontournables des transactions immobilières et des chantiers. Avec la réforme du DPE et la loi Climat et Résilience, ils deviennent aussi les protagonistes clés de la transition énergétique. En parallèle, l’État leur a demandé toujours plus de compétences, d’investissement, de valeurs et de responsabilités.

On assiste actuellement à un curieux paradoxe. D’un côté, les sociétés de diagnostics sont très nombreuses. De l’autre, il y a un réel manque de main d’œuvre. La concurrence est très forte dans la profession, mais nous manquons de techniciens certifiés pour exercer. La filière, pourtant jeune, souffre d’ailleurs du turn-over.

pénurie d’opérateurs indépendants certifiés

Comment leur en vouloir de quitter le métier quand la reconnaissance, financière et professionnelle, manque autant ? Si la réglementation est toujours plus exigeante et coercitive pour les propriétaires, sa mise en œuvre dépend en grande partie du diagnostiqueur indépendant.

C’est lui qui est en contact direct avec les occupants de logements. Lui, aussi, qui établit des recommandations d’amélioration, identifie les risques pour la sécurité des occupants, etc. Les pouvoirs publics et les propriétaires en sont-ils suffisamment conscients ?

Oui, il faut plus d’ODI pour répondre aux enjeux actuels, d’autant que cette profession échappe au lobbying. Mais encore faut-il reconnaître le métier à sa juste valeur et donner envie de devenir diagnostiqueur.

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Article rédigé par Cécile, le moteur de Quotidiag
Diplômée de philosophie, ex-bibliothécaire, prête-plume et rédactrice web, salariée et indépendante. Écrit quotidiennement des textes sur les diagnostics immobiliers depuis 2016.

Audit énergétique : décret n°2022-510 du 8 avril 2022

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