Le diagnostiqueur est souvent accusé de chercher la petite bête, et pas uniquement lors d’un diagnostic termites ou d’un état parasitaire.
APPLIQUER l’expression chercher la petite bête
En français, l’expression animalière « chercher la petite bête » a un sens péjoratif. Celui qui la recherche avec tant de méticulosité est suspecté de vouloir trouver des problèmes là où il n’y en a pas. C’est trop souvent ainsi que le propriétaire, vendeur mais aussi bailleur, voit le diagnostiqueur immobilier.
À force de pinailler, ce dernier va lui attirer des ennuis inutiles, l’empêchant de mener à bien son projet immobilier. Au contraire, le danger réside dans le fait de ne pas chercher la petite bête.
Eh oui, dans le domaine de l’immobilier ou de la construction, être un chercheur de bestioles pointilleux, c’est réaliser une prestation de qualité.
Obligation de chercher les petites bêtes
Les termites et les capricornes dévorent les bâtiments dans de nombreux départements. Outre le coût du traitement, le risque de désordres et d’effondrement est réel. Heureusement, la réalisation d’un diagnostic termites, lors de la vente, protège les acquéreurs et les vendeurs.
C’est l’unique moyen de s’exonérer de la garantie des vices cachés, et d’éviter tout préjudice lié à la présence de termites. Pour l’effectuer, le diagnostiqueur doit chercher des petites bêtes, parfois dans de vastes maisons traditionnelles en bois.
À dire vrai, il ne se contente pas de détecter les insectes gourmands de bois. Tous les dangers pour la santé et la sécurité des occupants doivent être débusqués. Dans tous les cas, ce n’est jamais pour couper en quatre les cheveux du propriétaire, ni pour lui chercher querelle.
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