M. Didier le Gac alerte sur les risques d’exposition à l’amiante dans les établissements scolaires, et surtout dans les gymnases des collèges et lycées. Nombre d’établissements scolaires, construits avant juillet 1997, contiennent des matériaux amiantés. La réglementation prévoit donc la constitution d’un dossier technique amiante (DTA), l’évaluation de l’état de conservation, etc. En prime le ministère de l’Éducation nationale a publié un Livret amiante en 2022, accessible sur le site « Bati Scolaire ».
Mais, affirme le député de la 3e circonscription du Finistère, l’état réel de dégradation des matériaux contenant de l’amiante ne peut pas être apprécié dans certains bâtiments. Ainsi, la hauteur des faux plafonds, dans les gymnases, les rend difficilement accessibles. En cas de détérioration ou de choc accidentel, il y a un risque d’exposition à l’amiante. Cette situation inquiète les enseignants, les élèves et les parents d’élèves.
M. Le Gac, qui est aussi le nouveau président du Groupe d’études « Amiante » à l’Assemblée nationale, souhaite donc savoir « quelles mesures le Gouvernement entend prendre pour améliorer la communication des dossiers techniques amiante aux destinataires concernés et optimiser le suivi périodique de la dégradation des éléments contenant de l’amiante, en particulier dans les gymnases des établissements scolaires publics ».
Question 6356, JO Débats parlementaires du 14 mars 2023
Il faudrait déjà commencer par vérifier ceux qui ne les ont pas faits, communiquer aux maires de France sur le sujet amiante en leur rappelant que ce n’est pas une option qu’ils décident mais un impératif de santé publique, qu’ils ne sont pas spécialistes pour juger de ce besoin ( la majorité sont des agriculteurs qui croient tout savoir), et que le sujet est suffisamment sensible pour ne pas être négligé pour le jour où leur population leur demandera des comptes (exposition de leurs enfants).
Pour l’anecdote, le sujet n’est pas anodin et est très justifié, pour avoir fait du dta sur école primaire où j’ai trouvé des produits hallucinants exposant fortement le personnel et la mise en danger flagrante.
Là, le rapport est bien parti en recommandé !