Par « La rénovation des logements les plus énergivores (étiquettes F et G), avec pour cible principale l’étiquette D, permettrait de sortir 34 000 ménages [de la région PACA] de la vulnérabilité énergétique, et bien plus en cas de rénovation énergétique plus complète ».
La phrase ci-dessus provient de l’étude partenariale (DREAL, INSEE, Conseil Régional) sur la vulnérabilité énergétique des ménages de Provence-Alpes-Côte d’Azur, publiée hier. Elle établit que 256 000 d’entre eux, soit un peu plus d’1 sur 10, sont en situation de vulnérabilité énergétique. L’étude se base notamment sur l’analyse des DPE de la base ADEME enregistrés entre juillet 2022 et juin 2023. Elle contient des simulations de rénovation avec 3 scénarios :
- Rénovation ciblée (classes F et G) : 10 % passent en E ; 50 % en D, 10 % en C ; 30 % en D.
- Rénovation étendue : s’y ajoute l’amélioration de 50 % des E qui passent en D, 30 % des D passent en C et 10 % des C en B.
- « Performant » de rénovation : 20 % des C à G passent en A, 30 % passent en B, 40 % passent en C et 10 % des E à G passent en D.
Le 1er scénario réduirait de 34 000 le nombre de ménages vulnérables et la consommation énergétique conventionnelle diminuerait de 7 %. Le 2e permettrait à 59 000 ménages de sortir de la vulnérabilité énergétique. Il réduirait la consommation de l’ensemble des ménages de 13 %. Le 3e ferait baisser de plus d’un tiers la consommation énergétique conventionnelle. Il réduirait de moitié le nombre de ménages vulnérables.
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