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Un diagnostiqueur, fort étonné du message transmis par son organisme certificateur, nous a contactés pour se renseigner. En effet, dans le cadre du contrôle sur ouvrage (CSO), l’OC lui demande de posséder et de savoir utiliser un matériel spécifique. Or l’arrêté encadrant la mission d’audit énergétique n’oblige pas l’auditeur à disposer de cet équipement. Le certificateur a-t-il fait du zèle ou se contente-t-il de respecter la réglementation ?
Avez-vous reçu ce mail de votre certificateur ?
Le message de l’organisme de certification prévient que l’examinateur, lors des opérations de CSO, contrôlera l’équipement et l’outillage du certifié. Il oblige le diagnostiqueur auditeur à être en possession et à savoir utiliser le matériel suivant :
- appareil photo,
- télémètre ou mètre ruban,
- matériel de thermographie
- matériel pour vérifier les pressions ou débits de ventilation,
- boussole,
- vitromètre,
- wattmètre,
- équipements de mesure des températures de l’air et des températures de surface,
- logiciel validé et à jour.
Concernant le logiciel, c’est la moindre des choses. En revanche, la présence du matériel de thermographie, par exemple, peut surprendre. L’OC se réfère à plusieurs textes réglementaires pour justifier sa demande, mais il oublie peut-être de citer le document le plus important.
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Bonjour,
Je reste en désaccord avec cette interprétation des textes pour les diagnostiqueurs certifiés audit.
Le textes faisant références pour cette catégorie de prestataire de l’audit sont l’arrêté et le décret du 4 mai 2022, et le décret du 20 décembre 2023.
Dans aucun de ces textes il n’est fait mention de matériel ou équipement obligatoire.
Ils ne sont pas des prestataires répondant au sigle de qualité décrit par le décrit du 30 mai 2018.
La grille comme vous le soulignez parle des « Équipements et outillage adaptés à la réalisation d’un audit énergétique », sans donner une liste exhaustive précise sans se référé au listing des outils dont la connaissance et la maitrise doit être assurée dans le décret du 20 décembre 2023, mais à aucun moment noté comme possédé par le certifié (hormis logiciel validé et à jour de moins de 6 mois, qui lui est clairement identifié dans la grille).
C’est de l’excès de zèle de la part de l’OF. Par exemple, la présence du wattmètre dans les texte est une ânerie sans nom, reliquat d’un des premiers arrêtés sur l’audit énergétique, qui date de 2014 qui sert encore pour le référentiel tertiaire.
On ne retrouve une liste d’outil détaillé nul part dans les normes NF EN 16247.
Si l’on suit cette logique, il faudrait que chaque auditeur ait en sa possession sur place :
luxmètre, wattmètre, ampèremètre, voltmètre, pince ampèremétrique, équipement de mesure des températures et débits de ventilation, analyseur de combustion, caméra thermique, logiciel de simulation thermique dynamique
Tant que les décrets concernant les diagnostiqueurs ne font pas mention explicite d’un listing d’équipement, l’OF obligeant cette demande fait de l’excès de zèle.
Bonjour,
Je comprends et j’adhère à votre réponse, sincèrement. Mais il faut se rappeler que les audits ont été harmonisés et que derrière le référentiel de compétences pour les diagnostiqueurs et le futur référentiel modifié pour les auditeurs RGE, il y a l’idée d’exiger les mêmes compétences de la part de tous les auditeurs. Or ce matériel est bien exigé pour les auditeurs RGE. Le principe est qu’il n’y ait aucune différence entre un audit réalisé par un auditeur qui a le label de qualité et un auditeur certifié. En revanche, il faudrait effectivement que ce soit clairement écrit dans les textes réglementaires qui concernent les diagnostiqueurs.
Bonjour,
Je suis en profond désaccord avec certaines choses citées précédemment .
Ne pas aller faire son audit, qui peut coûter jusqu’à la moitié d’un salaire mensuel d’une personne au smic, sans tout le matériel nécessaire, c’est se moquer du client !
On a le matériel et les compétences = on y va, sinon c’est NON. Marre des DPE et audits minimalistes !! Ca vient de coûter 1200€ à une cliente qui avait eu ses DPE/AUDIT mal réalisés, car aucunes mesures des liaisons aérauliques et non détection des microfissures sur l’extérieur du bâtiment. !!!
On va pas faire un audit du genre « je rajoute un scénario de plus que le DPE, je chiffre et c’est bon ». Travail d’incompétents ! En gros, avoir l’ équipement adéquat est une question de professionnalisme mais aussi de bon sens quant à la qualité de la prestation.
Faut pas s’étonner après qu’on ne donne pas accès à certains marchés aux diagnostiqueurs immobiliers
A ce moment là, que les adeptes du « minimalisme » aillent se faire ausculter par un médecin lui aussi « minimaliste ». Ils verront très vite le résultat !!