L’ONEDI publie un communiqué de presse : Se faire entendre… ou se laisser diviser et invisibiliser… encore ? L’Organisation Nationale d’Éthique du Diagnostic Immobilier estime que la multiplication d’initiatives – fusion de la FIDI et de la CDI, États généraux du DPE, etc. – est liée à sa récente création.
« Devant la prise de conscience des diagnostiqueurs certifiés ayant décidé de s’organiser et de reprendre en main leur métier et son environnement, certains tentent par tous les moyens de sauver leur position d’influence politique totalement illégitime. »
L’ONEDI accuse les dirigeants des organisations existantes, d’être pilotés par des gestionnaires de centres de profits. « Il y a tout de la féodalité dans leur vision de ce métier : Les “Seigneurs” et leurs vassaux ! Ils vivent “sur” les diagnostiqueurs et pas “de l’exercice” du métier de diagnostiqueurs. » Tous chercheraient d’abord à conserver leurs positions d’influence.
L’Organisation s’oppose aussi au projet de Conseil National du Diagnostic Immobilier d’Olivier Ducelier. Il invisibiliserait les diagnostiqueurs indépendants, et surtout salariés. En effet, le CNDI inclurait tous les acteurs qui gravitent dans l’environnement du diagnostic.
« Il n’est pas question qu’une quelconque instance officielle du “diagnostic immobilier” soit phagocytée par un aéropage aussi disparate qu’incongru destiné une fois de plus à noyer les diagnostiqueurs certifiés dans un maelstrom servant des intérêts particuliers contraires à ceux des diagnostiqueurs certifiés pour les priver de leurs voix, pour les faire disparaître. »
Enfin, l’ONEDI met en évidence les actions accomplies pour unir les diagnostiqueurs et agir . Elle cite l’organisation et la structuration de la profession, la création d’une réelle montée en compétences, des propositions de réformes, l’ouverture d’un portail pour les consommateurs, etc.
« Voilà pourquoi ni nous ni le grand public n’avons besoin de vous », conclut le communiqué de presse. Il invite les diagnostiqueurs certifiés à rejoindre l’organisation pour se défendre face à ces « structures parasites ».
Bravo enfin une voix qui s’élève contre tous ces profiteurs qui nous plumes en faisant croire qu’ils nous défendent.
Une nouvelle organisation qui se dit représentative des Diagnostiqueurs.
Comment est mesurée cette dite représentativité ?
J’ai pu lire le « programme » de l’ONEDI très intéressant tout comme les états généraux du DPE et des diagnostics d’Olivier Ducelier où je vois des points qui permettront d’être sur la même ligne pour défendre les intérêts des Diagnostiqueurs… donc pour les clients.
Evidemment, il y a la communication mais bien réel sera le travail collectif pour le changement de règles dans le but d’améliorer les conditions de travail des Diagnostiqueurs. Cela passera par une amélioration de leur image en montrant leur valeur ajoutée et en arrêtant de valoriser les escrocs.
Ce qui m’interpelle dans les communications de l’ONEDi c’est de rejeter pratiquement tous ceux qui sont autour de la table depuis plusieurs années. Si ce comportement s’avérait une réalité lors de rencontre de négociations ou autres, alors dans 10 ans les problèmes seront les mêmes…en pire !
Si toutes ces organisations se disent représentantes des Diagnostiqueurs alors ils n’auront pas de mal à s’entendre car pour le coup les Diagnostiqueurs savent exactement ce dont ils ont envie et de ce qu’ils ne veulent plus…!
Bruno Muzard
M3Diag
Ceux qui sont autour de la table depuis plusieurs années … Voilà bien le problème … et l’exemple de l’Alliance est criant :
Se vantant d’être là depuis 20 ans :
– Ils n’ont absolument rien fait de significatif …. à part signer les accords qui aujourd’hui nous étranglent,
– Se disent représentants des certifiés mais ne le sont pas eux même,
– Se disent légitimes à porter notre voix auprès des pouvoirs publics mais reconnaissent qu’ils ne sont ni entendus ni écoutés …
En clair : ils ne servent à rien sinon au pire !
Pour ce qui est des autres, elles englobent beaucoup trop de professions périphériques pour parler de représentativité des diagnostiqueurs certifiés.
Alors, oui, nous savons ce que nous ne voulons plus : nous ne voulons plus de pseudo-fédés qui nous tirent dans le dos ou représentent des intérêts autres que ceux des certifiés.