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Ce matin, un communiqué de presse annonçait la naissance du premier syndicat unifié et indépendant pour les diagnostiqueurs : l’Alliance du Diagnostic Immobilier. Il acte la fusion de la CDI (Chambre des Diagnostiqueurs Immobiliers) et de la FIDI (Fédération Interprofessionnelle du Diagnostic Immobilier). Qu’est-ce que cela change pour les adhérents et pour l’ensemble des diagnostiqueurs ? Le co-président de l’Alliance, Lionel Janot, a répondu à nos questions.
L’Alliance du Diagnostic Immobilier n’était ni une union ni une fusion de la FIDI et de la CDI. Qu’en est-il avec ce syndicat professionnel ?
En effet, lors du rapprochement en avril 2024, l’Alliance du Diagnostic Immobilier était une plateforme politique. Avec le temps et le travail, même si c’était dans notre ADN depuis le début, c’est devenu une fusion. Nous ne faisons plus qu’un. C’est donc le rassemblement de deux fédérations historiques.
Par le passé, la FIDI et la CDI ont eu des avis divergents. Avez-vous une vision commune aujourd’hui ?
Les divergences entre la FIDI et la CDI ont toujours été très fines. Il s’agissait de détails. Il n’y avait pas spécialement de pierre d’achoppement et les faits le prouvent. Que ce soit sur la politique assurantielle, la certification ou les aspects techniques des différents diagnostics, l’avenir et notre conception du métier, nous étions en phase.
Nous tenons à la certification de personnes, même s’il reste des améliorations à faire. La certification a permis une élévation du niveau. Maintenant, avec les réformes, le coût de la certification et sa mise en pratique dans certains domaines sont devenus très complexes. La priorité est qu’elle soit efficace, mais elle doit devenir plus fluide, notamment sur le DPE.
Vous allez « garantir une défense solide d’une profession réglementée, face à des exigences croissantes en certifications et formations ». Mais encore ?
Cela revient à défendre à la fois une exigence liée à l’opérationnel et à notre métier. In fine, le client doit impérativement obtenir une prestation de qualité, sur laquelle il puisse se reposer, dans le cadre d’une transaction immobilière, d’une location, de travaux sur l’amiante ou le plomb… Il y a donc une exigence de fiabilité. Cela implique une formation solide et pertinente comme il en existe, ainsi qu’une certification efficace.
La certification de personnes est nécessaire. Cependant, les différentes évolutions montrent aussi sa limite. Après les retours d’expérience, il faudra travailler pour bien calibrer les exigences par rapport aux besoins. Je pense au DPE et aux différents types de contrôles mis en place (contrôle sur ouvrage, contrôle documentaire…). C’est un peu excessif et cela nécessite encore des aménagements. C’est notre rôle.
Il faut ne faire plus qu’un, sans dissonance, pour être entendu des pouvoirs publics. L’Alliance du diagnostic nous permet de parler d’une seule voix en représentant une majorité de professionnels, ce qui augmente nos chances d’être entendus sur des enjeux importants.
D’ailleurs, vous dites que cette alliance est une réponse à la « multiplication d’associations loi 1901 qui morcellent la filière »…?
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