La 12e semaine internationale pour la prévention de l’intoxication au plomb se déroule en ce moment. Dans ce cadre, l’AFVS publie un communiqué de presse. 30 ans après son interdiction définitive en France, la peinture au plomb continue de polluer nos environnements et les risques sanitaires persistent.
Malgré l’instauration du CREP (constat de risque d’exposition au plomb) et du DRIPP (diagnostic du risque d’intoxication par le plomb des peintures), il y a toujours plusieurs centaines de nouveaux cas de saturnisme infantile déclarés chaque année. De plus, ces peintures au plomb, souvent recouvertes, ne disparaîtront pas réellement.
D’une part, des travaux de rénovation, amateurs ou professionnels, rendent le plomb accessible. Il en va de même dans les logements anciens et dégradés. D’autre part « les outils tels que le CREP sont mal connus ou compris des citoyens et des professionnels, notamment de santé ». Pourtant, les mesures législatives et réglementaires contribuent à faire baisser le nombre et la gravité des cas de saturnisme.
Par conséquent, l’Association des Familles Victimes du Saturnisme se mobilise. Elle demande une application effective de la législation et son renforcement. Elle appelle aussi tous les acteurs de la santé, de la petite enfance, du logement et du travail à se ressaisir de cette problématique de santé publique. L’AFVS signale également qu’en 2024, « 52 % des pays du monde n’ont pas de réglementation relative à la production, l’importation, la vente et l’utilisation des peintures au plomb ».
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